Duo de choc embarqué dans une aventure explosive où anciens agents secrets et flics casse-cou s’affrontent, William Baldwin et Cindy Crawford donnèrent au cinéma l’un des duos les plus mémorables…pour le nanard du jeudi
Il y a quelques semaines est sorti un FAIR GAME tourné en 2009 évidemment. Quel a été mon étonnement lorsqu’à mon souvenir se ramena en quatrième vitesse la pochette de FAIR GAME de 1995 qui s’imprégna dans l’esprit d’affictionados du genre action… et ceux d’amateurs d’actrices sportives et sexy. Oui le FAIR GAME de 1995, pas celui réalisé par Doug LIMAN donc et qui revenait sur la vraie histoire d’un agent secret féminin américain qui se fait lâcher par sa hiérarchie, est bien celui qui réunissait à l’écran William Baldwin (l’un des Baldwin) avec la splendide (oui splendide se disait encore en 1995 après THE MASK en 1994) top model Cindy Crawford.
Pour rappel, l’histoire était celle d’une jolie avocate (Cindy Crawford, oui je me répète c’est fait exprès) qui s’attire des ennuis en embêtant le mauvais ex-mari et qui est pourchassée par une bande de braqueurs sur-équipé et composé entre autres d’ex-agents du KGB. S’en suit une course poursuite animée dans les rues de Miami où la chasse à l’homme n’épargnera presqu’aucun des rôles secondaires, balayés par ce déluge de violence et d’armes qui font des gros trous !!
Mais c’est le plus grand attrait de ce film qui en fait aussi son plus grand défaut : autant le ténébreux Baldwin est correct dans le marcel impeccable du flic musculeux et courageux, autant les formes de Miss Crawford sont simplement incroyables dans les traits d’une avocate téméraire certes, mais qui est sensée se faire pourchasser par des tueurs sanguinaires !! Et on a vraiment, mais alors vraiment du mal à y croire. Rien qu’à chaque sourire en coin de la top modèle dans chacune de ses scènes, le forcing sur son sex-appeal lui ôte toute crédibilité et il en résulte une production niaise voire presque ridicule. Si la présence physique hyper séduisante de Cindy Crawford est indéniable, ses qualités d’actrice (surtout dans la variété de ses expressions de stupeur et de panique… ne cherchez pas, il n’y en a pas) sont malheureusement inexistantes. Femme tout a fait belle et à la fois sportive, pin-up aux bras musclés, Cindy Crawford n’est juste pas dans son rôle pendant tout le film et on admire sa participation mais on maudit le pari de gros sous qui a été fait sur elle. Comparativement, est-ce que ça serait venu à l’idée de quelqu’un de mettre Laetitia Casta dans un film d’action aux côtés de Jean Reno ?? Oui ça aurait été compliqué à suivre. La comparaison ne rendant pas totalement justice au duo formé par les deux acteurs principaux de FAIR GAME mais il a le mérite de poser le ridicule de la situation.
A noter que ce film marqua donc les débuts de Miss Cindy au cinéma blockbuster et surtout sa retraite, oui faut pas trop rigoler quand même. Allez, la prochaine fois je regarde BARB WIRE !!