Megamind débarque en ville et devient le nouveau héros de nos bambins… enfin presque. Si seulement il avait été plus fun et sarcastique pour plaire à tout le monde.
Il y a deux genre de films chez Dreamworks Animation. Ceux qui sont honnêtes, humains et qui enthousiasment les spectateurs (Shrek 1, Dragons). Et il y a ceux qui sont fait à la chaîne pour correspondre à chaque période de vacance (Shrek 4, Gang de Requins, …). Malheureusement, ce nouveau Megamind fait partie de la seconde catégorie et sent même le réchauffé comparé au récent Moi, Moche et Méchant.
Il faut dire que le sujet est assez identique. Un super vilain pas si doué va petit à petit changer de camp… Après c’est la manière de réaliser l’histoire qui change et si le méchant Gru se montrait original avec sa touche frenchie et ses mignons hilarants, Megamind lui la joue carrément parodie de super-héros avec son pseudo Superman au look d’Elvis et son anti-héros au crane bleu hypertrophié. Mais dans un film d’animation, un méchant ne l’est jamais tant que ça et celui-ci va vite changer de bord quand il se retrouvera sans super-gentil pour le ridiculiser et quand il tombera amoureux de la reporter de l’histoire. Tout ça est bien sympathique mais sacrément prévisible et si les bambins vont rigoler de temps en temps, les adultes et ados risquent de s’ennuyer ferme devant l’abscence d’un humour à double sens ou d’un discours plus profond qu’une morale gentillette.
Bon, comme Megamind, ne soyons pas trop méchants tout de même car le film reste divertissant et quelques petits clins d’œil geek nous permettent de sourire de temps en temps (l’intro de Superman, le clin d’œil à Donkey Kong) avec des personnages attachants (ah ce mignon poisson dans son costume de gorille robot). On se dit alors que le prochain film du studio devrait être plus inspiré… mais ce sera la suite de Kung Fu Panda.