Des Poupées et des Anges est un film de Nora Hamdi sortit le 25 juin 2008 et disponible en DVD et VOD. Cinétrafic m’a proposé de visionner le film via la plateforme VOD d’Universciné. J’ai l’habitude de ne pas toujours lire les synopsis avant de voir un film, j’aurai du ce coup-ci.
Des Poupées et des Anges est une adaptation d’un roman écrit par Nora Hamdi, la réalisatrice.
Synopsis: Lya, 17 ans, vit dans une cité de banlieue avec ses soeurs Chirine, 18 ans, et Inès, 7 ans.
Depuis que Chirine est devenue femme, son père ne lui parle plus. Dans sa famille, Lya est la seule à tenir tête à ce père devenu violent. A Paris, Chirine rencontre Alex, qui se dit agent et lui propose de devenir mannequin. Mais à travers le regard de Lya, Chirine prend conscience qu’elle est en train de tomber dans la prostitution… Entre banlieue et capitale, amour et violence, à travers leur quotidien, Chirine et Lya cherchent leur place de femme dans un monde où l’humanité tente de survivre.
Casting: Leïla Bekhti, Karina Testa, Samy Naceri, Samuel Le Bihan, Fejria Deliba
Pour une fois je dirai que la meilleure du lot c’est Leïla Bekhti, pourtant je n’aime pas du tout cette actrice elle a le don de m’énerver (Tout ce qui brille, Il reste du jambon?) et d’avoir joué dans des films que je n’aime pas (sauf Sheitan).
Effectivement niveau casting on se retrouve avec le jeu d’acteur déplorable de Samy Naceri, qui ne sait pas du tout ce qu’est un sentiment et une intonation, et Samuel Le Bihan qui n’est juste pas impliqué dans l’histoire comme posé là à attendre le générique de fin et sa paye.
Au niveau du scénario on tombe directement dans le cliché et la morale douteuse. L’histoire est bâclée et pleine de stéréotypes, le père arabe violent, la mère soumise qui veut juste une famille, la fille sexy qui tombe dans la prostitution car elle est super niaise et l’autre qui retrouve goût de la vie grâce à l’amour. Un gros tas de déjà vu, de clichés qu’on nous a assez ressassé sous fond de mauvais slams et entouré de sponsors de marque (Chanel, Dior).
Alors c’est sur on parle pas des problèmes de la banlieue en elle même, ça change mais on nous sert une morale très très très douteuse : La famille doit restée unie et tanpis si le mari frappe sa femme c’est normal il avait passé une mauvaise journée…
A la fin du film on a la droit à une scène des plus statique et hop le générique… et là on se dit « Mais c’est quoi cette merde? Pourquoi j’ai regardé ça? ».
Je ne sais pas ce que j’attendais mais le titre m’avait donné envie d’en savoir plus… la prochaine fois je lirai le synopsis !
Ma note: 1/10 pour Leïla Bekhti
Public: Pas avant 12 ans
Bande annonce: