C’est un des moments phares de l’année culturelle 2011! Créée par le Deutsches Filmmuseum à Francfort en 2004, présentée depuis dans quelques uns des plus grands musées du monde, l’exposition consacrée à l’immense cinéaste s’installera à la Cinémathèque Française du 23 mars au 31 juillet 2011.
Une magnifique occasion de revisiter l’œuvre de Stanley Kubrick et de découvrir ses multiples sources d’influence. Un évènement à ne manquer sous aucun prétexte!
Je pense qu’il est inutile de présenter l’un des plus grands cinéastes de l’histoire. Rappelons juste qu’en cinquante ans de carrière, Stanley Kubrick n’a signé que treize longs-métrages mais autant de chefs d’œuvres, qu’il a pour la plupart co-écrits et co-produits. Autodidacte de génie, il a débuté sa carrière en tant que photographe, ce qui se ressentira dans chaque plan de ses films, pour lesquels il fera d’ailleurs lui-même office de chef opérateur.
Il s’est essayé avec brio à divers genres: le polar avec The Killing ou Killer’s Kiss, le film de guerre avec Fear and Desire, Paths of Glory ou Full Metal Jacket, le film de science-fiction avec 2001: A Space Odyssey, le film d’amour vénéneux avec Lolita (d’après Nabokov), l’Objet Filmique non Identifié avec A Clockwork Orange, le brulot politique avec Dr. Strangelove, le peplum avec Spartacus, le drame romantique en costumes avec Barry Lyndon, le film d’horreur avec Shining (d’après le roman éponyme de Stephen King) et le thriller psychanalytique avec Eyes Wide Shut. Chacune de ces œuvres a des relents de soufre et a inspiré des générations entières d’auteurs et cinéastes.