C’est parti pour les vacances aux sports d’hiver. Mais pour en profiter, espérons que vous ne restiez pas bloqués sur un télésiège comme les héros de Frozen.
Oui on se dit au départ que l’histoire ne va pas aller bien loin et que c’est tout de même ballot d’être coincé à 100 mètre du sol, d’autant que les trois protagonistes sentent le cliché à 3 kilomètres. Mais voilà, à mesure que le récit avance, on se prend plutôt bien au jeu. Le froid et la neige fond des ravages sur ces individus bloqués pendant un très long week-end. Une fois la situation en place, on commence à gratter le vernis qui se cachait sous les personnages très lisse pour découvrir des personnes humaines, aux réactions naturelles face à ce qui leur arrive.
Mais il faut compter aussi sur la réalisation d’Adam Bell qui, pour un premier film, se débrouille plutôt bien et va même éviter le film trop larmoyant ou le gore à effet choc. Lorsqu’il arrive quelque chose, on a mal très mal et il y va parfois sans concession.
Si l’on aurait pu croire à une série Z ultra-cliché avec uns scénario abracadabrant en voyant le pitch, Frozen est donc en fait une plutôt bonne surprise dans le registre du thriller de série B hivernal. En contournant plutôt habilement les clichés propres au film ados, le réalisateur Adam Bell démontre qu’il sait entretenir une ambiance et révèle un petit potentiel à suivre dans le genre.