Critique cinéma: Priest

Critique cinéma: Priest

Priest est le nouveau film de Scott Charles Stewart à qui on doit le nanar Légion sortit il y a 1 an. Le film est sortit le 11 mai 2011 en 3D.

Priest est adapté d’une bande dessinée du même nom de Min-Woo Hyung, dessinateur et scénariste coréen très influencé par le manga asiatique et le comic américain. La principale distinction entre la bande-dessinée et le film tient de l’époque à laquelle chacun se situe: Priest version BD se déroule à différentes périodes du passé, tandis que Priest version cinéma a lieu dans le futur. (source Allociné)

Synopsis : Dans un monde ravagé par des siècles de guerre entre l’homme et les vampires, un prêtre guerrier se retourne contre l’église afin de traquer une bande de vampires meurtriers qui ont kidnappé sa nièce.

Casting : Paul Bettany, Karl Urban, Cam Gigandet,Maggie Q, Lily Collins, Stephen Moyer, Christopher Plummer

Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

Bettany après l’archange dans Légion, le voici en prêtre dans Priest.

Même réalisateur et grosse peur d’un nanar de plus.

Critique cinéma: Priest

L’histoire: En gros les méchants vampires ont kidnappés la nièce du Prêtre, héros du film et il est pas très content.

Les premières minutes m’enchantent assez bien, un peu de combat, des vampires non-twilightiens et surtout un prologue en animation pour expliquer l’histoire de la relation Humain/Vampire. Prologue magnifique conçu par Genndy Tartakovsky a qui on doit Star Wars : La Guerre des Clones, entouré d’ancien techniciens Disney.

Quelques passage musicaux un peu trop « chant lyrique » mais bon ça colle avec le thème alors on suppose qu’on a pas le choix… et là l’univers se pose doucement : Grosse cité hyper-industrialisé et écrasante pollution, avec un supplément désert et villes westerns. J’aime pas mal le mélange, même si c’est étrange de voir des cowboys mélangé à une période futuriste extrêmement religieuse.

Le monde (la grosse cité et les quelques villes) est géré par la religion, croire en dieu c’est le truc qui te fait survivre dans cet univers post-apocalyptique. Dictature par les religieux, si tu crois pas tu dégages, bon ça fait très 1984, un peu Equilibrium le tout mélangé à Mad Max, Le livre d’Eli, Underworld et Le Bon, la Brute et le Truand pour l’aspect graphique. Assez étrange comme mélange.

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Les prêtres (dont le héros fait partit) font partit d’un ancien groupe qui a servit à protéger la cité, mais les vampires ont été éradiqués (enfin on le croyait) du coup, on les mets à la retraite et on les envoi faire du boulot où ils seront cachés, loin des regards des gens… avoir une croix tatouée sur le front c’est pas très discret alors quand on est un rebut du système on se débrouille comme on peut pour passer inaperçu. Sauf que nos amis les prêtres ils aiment pas leur nouvelle condition, et notre héros encore moins… quand on a des supers capacités physiques on aimerait les exploiter !

Au passage les capacités physiques, c’est un peu à la Matrix mais encore plus abusé. Ils sautent très haut et retombent sans problèmes, des techniques martiales super-biens maitrisés tout ça pour protéger les humains… sur l’écran ça rend pas toujours très bien malheureusement.

Les grands méchants du film c’est les vampires, des bestioles qui vivent comme des abeilles : dans des ruches, sous le commandement d’une reine. Les vampires sont pas trop mal réalisé numériquement, une sorte d’Alien aveugle, rien d’humain vraiment une bestiole. Les humains vampires existent, ce sont des familliers, ils protègent leur maitre vampire quand il fait jour… oui les vampires ne brillent pas, ils brûlent au soleil (il faut le préciser maintenant).

Critique cinéma: Priest

On a fait en gros le tour de l’univers. La 3D du film est pas très présente, du coup elle en gène pas, il y a de la profondeur essentiellement et un peu d’utilisation en combat ou pour faire tomber des cendres dans la cité. D’ailleurs je la trouve plutôt bien pour la partie animation dans le prologue du film, ça donne du relief à un dessin en 2D.

Bon sinon pour ce qui est du film, de son contenu final, de mon ressenti… bah je suis mitigée, d’un côté l’histoire est pas mal, j’ai bien accroché à l’univers mais de l’autre on se tape le réalisateur le plus merdique de tout les temps… il arrive à insérer des clichés dans beaucoup de scènes, des actions irréalistes qui ne collent pas du tout.

On a l’impression qu’il a eu beaucoup de budget et qu’il n’a pas trop su où le mettre aussi et que du coup on lui en a retiré et que certains effets spéciaux ont souffert grandement. Certains passage du film sont ennuyants, on se tape 5/6 fois la traversée du désert en moto (ça m’a fait pensé à Tron) et d’un autre côté on développe pas tellement des partie que j’aurai aimé voir comme plus de vues sur la cité, la technologie, …

Critique cinéma: Priest

Le problème est là, l’univers est super, le concept est bon mais le réalisateur ne l’est pas et le film en souffre. On a l’impression d’avoir vu un film qui frôle le nanar et qui frôle aussi le bon blockbuster. C’est frustrant de subir ces clichés et ces ratés alors qu’il y avait tant à faire… Je suis sûre qu’en coupant certaines scènes on peut en faire un très bon film et même rendre les « surprises » du scénario plus difficiles à trouver.

Ma note : 4/10 un univers qui méritait mieux que Scott Charles Stewart

Public: à partir de 12ans, avertissement violence, sang

Infos: il est jugé comme film d’horreur, il y a quelques sursaut, un peu de sang, mais rien de dramatique.

Bande Annonce :