Chuck, saison 4, bilan

Par Fredp @FredMyscreens

Grande nouvelle pour tous les fans de la série, Chuck a été renouvelée pour une 5e saison. Une saison qui sera plus courte mais permettra à la série de se conclure dignement. En attendant, la 4e saison vient de se terminer et, entre une intrigue agréable, des guests au top et nos personnages favoris, on peut dire que la série garde son énorme capital sympathie intact.

Chaque année, c’est la même chose. On se demande toujours si Chuck va revenir la saison suivante. Et dès que nous voyons la série revenir sur le petit écran, c’est toujours un plaisir. Cette 4e saison fait donc naturellement suite au cliffhanger insoutenable qui allait faire venir la mère de Chuck sur le devant de la scène. Comme toujours, c’est donc toujours autour de la famille et des amis de notre geek-espion que tourne l’histoire et c’est ce qui rend la série si sympathique et proche de son public.

Ici, pas de complot à l’international qu’on ne résoudra jamais, pas d’histoire alambiquée. Non, la mythologie de Chuck est simple et, après avoir tourné pendant 2 saisons autour de la relation entre Chuck et Sarah, les scénaristes on vite comprit qu’ils allaient tourner en rond en restant là-dessus. Maintenant, il n’y a plus de suspens de ce côté. Ils forment tous les deux un couple parfaitement assorti et auquel on croit. Mais ce n’est pas pour autant que leur relation s’installe dans la routine car tout mène dans cette saison à leur union. Et pour un couple d’espion, ce n’est pas toujours facile., que ce soit en renouant avec des amis perdus de vue ou reprendre contact avec un père absent et garder la confiance de l’être aimé. Entre Chuck et Sarah, tout coule de source.

Mais il fallait faire avancer également l’intrigue familiale, car si nous connaissons bien la soeur et que nous avons connu le père de Chuck, il manquait encore les retrouvailles avec leur mère. Et c’est Linda Hamilton, si si, l’inoubliable Sarah Connor de Terminator, qui endosse ce rôle ambigu et secret. Il n’y a pas à dire, ça fait plaisir de retrouver l’actrice après toutes ces années dans une série geek. En  jouant sur les deux tableaux mère et ennemie, l’intrigue est intéressante à suivre et entraine de nombreux dilemmes pour Chuck, pour notre plus grand plaisir. D’autant plus que les retrouvailles entre la mère et la sœur de Chuck qui vient d’accoucher sont très touchantes. Évidemment, le retour de Madame Bartowski entraine des répercussions et l’apparition d’un nouveau méchant. En l’occurrence il s’agit d’une autre guest-star de luxe au rôle récurrent : Timothy Dalton. L’ancien James Bond est parfaitement à l’aise dans son costume de grand bad-guy mégalo. Sa relation avec la mère de Chuck est savoureuse et l’acteur nous offre de très bons moments.

Autour du fil rouge principal de la saison (mariage + famille + la menace de Volkoff), les scénaristes n’en oublient pour autant jamais les personnages secondaires. Ils ont tous leur rôle à jouer dans l’intrigue principale mais permettent aussi d’ancrer encore plus la série dans le quotidien en faisant de ses héros nos meilleurs amis télévisuels. Ainsi, la soeur de Chuck et Mr Awsome vont avoir fort à faire avec leur bébé tandis que Casey va devoir digérer la relation entre Morgan et sa fille. Tous ces personnages évoluent, leurs relations sont approfondies et soudent encore plus toute cette équipe. D’autres qui n’évoluent pas par contre, c’est bien le duo Jeffster. Fidèles à eux-même, mais moins présents qu’à l’accoutumée (du fait de l’importance moindre du Buy More), les deux compères nous réservent également quelques bons sourires.

La famille Bartowski s’agrandit et le capital sympathie que nous accordons à tous ces personnages aussi. Nul besoin de compliquer l’intrigue qui est toujours alimentée de références subtiles pour nous faire adhérer à la série, ce sont les personnages qui font tout. Mais ce sont aussi les guests qui font le plaisir des spectateur. De ce côté la saison assure car, outre Linda Hamilton et Timothy Dalton, ce sont rien de moins que Dolph Lundgren, Lou Ferrigno (l’ancien Hulk de la série TV), Robert Englund (le diabolique Freddy sans ses griffes), Summer Glau (le fantasme féminin des geeks) ou encore Eric Roberts qui font des apparitions dans la série (la première partie de la saison aligne d’ailleurs au moins une guest par épisode).

Alors oui, Chuck a encore chuté dans les audiences mais ce n’est pas pour autant que la série a perdu de son intérêt. Car on suit toujours les aventures de Chuck et son entourage avec beaucoup de plaisir, dans une intrigue très agréable à suivre. C’est sucré, bon enfant mais ça n’en fait jamais de trop. Sans en avoir la prétention, il s’agit toujours de la série la plus sympa des grands networks US. Maintenant que ses personnages font un peu partie de la famille des téléspectateurs, on aurait bien du mal à s’en passer. C’est sans doute pour cela que la chaîne laisse la série à l’antenne à la rentrée prochaine pour la conclure comme il se doit.