La 7e saison de Desperate Housewives a pris fin et sonnait comme un retour aux sources autant qu’à une boucle enfin bouclée.
Nous reprenons directement là où nous en étions et chacune des Desperate Housewives va essayer de se sortir de situation. Ainsi Bree va rapidement se trouver un nouvel amant qui la mettra face à son âge avancé (la ménopause guette) et Gaby va trop s’attacher à la fille qu’elle aurait préféré avoir, engendrant ainsi quelques problèmes familiaux et un retour à ses douloureuses origines (on notera d’ailleurs qu’Eva Longoria n’est jamais plus poignante que lorsqu’elle doit se séparer tragiquement d’un enfant). De son côté Lynette va donc devoir gérer à la fois la dépression de son mari et l’arrivée d’une nouvelle housewive jouée par Vanessa Williams. Cette dernière aura donc la lourde tâche de remplacer Eddie Brit et Katherine Mayfair parties malgré elles les saisons précédentes (et on ne peut pas vraiment dire qu’elle marque la série de son empreinte pour le moment). Quand à Susan, comme à son habitude, c’est sûr elle que repose le ressort comique de la série lorsqu’elle se met à faire le ménage en tenue légère devant une webcam (nous montrant ainsi que Teri Hatcher a encore du charme à revendre).
Mais le plus intéressant cette saison est bien le retour de Paul Young, venu pour se venger avec un plan qui prendra toute son ampleur lors d’un épisode de mi-saison événement qui mettra à mal les plans de nos 5 femmes désespérées et leurs maris. Rarement un épisode de mi-saison aura été aussi intense. Et pour cause puisque c’est ici toute la vie du quartier de Wisteria Lane qui s’écroule en quelques minutes. Oubliez la tornade ou le crash d’un petit avion. Ici le choc est difficile non seulement physiquement (certains ne s’en sortirons pas indemnes) mais aussi psychologiquement puisque Wisteria Lane est un personnage à par entière de la série et se voit ici pourri de l’intérieur. Ce n’en est que plus intéressant. Et si la vie de nos cinq héroïnes reprend ensuite, elle n’en sont que toujours plus attachantes (bien qu’éternellement les mêmes).
Mais le retour de Paul Young, entraine aussi un véritable retour aux sources. C’est ainsi avec un petit plaisir coupable que l’on retrouve les manigance de Felicia Tillman. On se demande d’ailleurs lequel de ces deux psychopathes est le plus fou, surtout après qu’ils aient utilisé l’un après l’autre l’innocente Beth. Mais d’autres personnages font également leur apparition, nous rappelant à l’heure de gloire de la série.
La seconde partie de la saison verra donc ensuite passer Susan du comique au tragique après un séjour à l’hôpital et la bonté dont elle fera preuve auprès de l’un des protagonistes. Il en sera de même pour Lynette et Tom dont les problèmes de couple risquent bien de faire mal au cœur à tous les téléspectateurs qui les apprécient particulièrement. Nous serons sur le final un peu plus heureux pour Bree qui risque bien de retrouver le bonheur malgré un secret à venir difficile à garder.
On saluera enfin le season finale qui voit le retour attendu de Susan et la résolution de toutes les intrigues qui étaient en cours cette saison mais aussi celles qui couraient depuis le début de la série. La boucle est donc bouclée. Mais évidemment, un petit secret liant tous les habitants de Wisteria Lane relance la machine pour la saison prochaine.
On se plaignait que Desperate Housewives soit devenu trop planplan la saison dernière. Du coup, ce retour aux sources est bien rafraichissant et nous permet d’avoir les aventures des femmes au foyer les plus intéressantes depuis bien longtemps pour un final en beauté. Et même si les personnages et les situations n’évoluent pas beaucoup, on peut se dire qu’il sera toujours sympa de les retrouver dans une prochaine saison.