Critique cinéma : La Prima Cosa Bella

Par Nivrae @nivrae

La Prima Cosa Bella est le onzième film de Paolo Virzi, il sortira en salle le 29 juin 2011.

La Prima Cosa Bella a remporté le David di Donatello (équivalents des Oscars en Italie) de la meilleure actrice, du meilleur acteur et du meilleur scénario ainsi que le Prix de la Critique au 32ème Festival Cinémed de Montpellier, le Prix du Public au Festival italien de Villerupt et le Prix du Jury jeune au Festival Arte Mare de Bastia.

Synopsis : Été 1971. Anna, jeune mère ravissante et frivole, remporte le concours de beauté d’une station balnéaire. Son tempérament inconséquent et jouisseur rend sa vie de famille quelque peu chaotique. 30 ans plus tard, toujours marqués par cette vie haute en couleurs, Anna et ses enfants, réunis à son chevet, sauront-ils se réconcilier ?

Casting : Micaela Ramazzotti, Stefania Sandrelli, Valério Mastandrea

Le film parle d’une femme italienne de caractère, qui tente de s’imposer et de se débrouiller face aux machos et fier italiens. On suit sa vie, de flash-back en flash-back et avec des scènes actuelles : celles de sa fin de vie.

Anna est une mère, une femme qui a subit beaucoup de choses, sa simple conditions de femme/mère sous le courroux d’un mari fier et jaloux. La violence de son mari, de la vie, de ses enfants qui ne comprennent pas toujours ce qu’il se passe. Une vie dure, pas toujours exemplaire mais une femme qui a su rester forte.

La Prima Cosa Bella est un film qui représente une famille italienne comme on se l’imagine, avec caractère et grande gueule.

Derrière ça on a le fils, qui est forcé à revoir sa mère, perdu entre sa vie qu’il a du mal à gérer, ses lubies de junkie. La soeur de la maman qui jalouse leur famille. La fille qui tente de rassembler les morceaux en se voilant la face.

Une histoire, forte, dure et très bien interprétée par les acteurs. Je l’ai trouvée assez juste, surtout la partie sur le passé. Ensuite les parties récentes sont moins intéressantes, les relations sont moins poussées, moins abouties.

C’est une comédie dramatique italienne, très italienne. On ressent très bien les émotions et c’est une bonne surprise car je n’en avais pas entendu du bien du tout.

Je ne connais pas les précédents films du réalisateur (le cinéma italien je le découvre depuis 2 ans seulement) du coup je ne peux pas comparer avec ce qu’il aurait pu faire avant mais je vous conseille celui là fortement. Une histoire marquante et forte.

Ma note : 7/10

Public: tout public

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