De : Steve Miner.
Avec : Richard Brooker, Dana Kimmell, Paul Kratka, Nick Savage, Rachel Howard, David Katims, Larry Zerner, Tracie Savage, Jeffrey Rogers, Catherine Parks...
Genre : Épouvante.
Origine : États-Unis.
Durée : 1 heure 35.
Date de sortie : 16 février 1983.
Synopsis : Jason Voorhes, le célèbre tueur au masque de hockey est de retour, plus décidé que jamais à semer la terreur, cette fois-ci dans une petite ferme où se rend un groupe de jeunes gens. Le tueur se trouve également aux prises avec un gang de motards.
Bande annonce originale
Après m'avoir dit que le remake de 2009 sur Vendredi 13 serait une relecture des trois premiers opus de la saga, je mettais un point d'honneur à les voir avant de découvrir une nouvelle vision en salles. C'est donc juste après avoir pu voir "Le tueur du vendredi" que j'ai enchainé avec "Meurtres en trois dimensions", un film dont j'avais déjà entendu parlé mais dont les avis que j'avais recueilli à sont sujet été assez mitigé. Il été donc temps pour moi de me faire ma propre opinion surtout que malgré ses défauts, le deuxième volet avait réussi à me faire retrouver un semblant d'intérêt pour cette saga.
Niveau scénario, on va pas dire que le film révolutionne le genre. Une nouvelle fois toute les ficelles sont là pour donner au public ce qu'il est venu chercher à savoir une succession de meurtres plus ou moins réussis dans un film ou le scénario n'est pas le point le plus important du long métrage. Avec toujours un raccord avec le film précédent, ce troisième volet nous permet aussi de nous rappelé comment tout s'était terminé juste avant. Pour ceux qui comme moi venait juste de découvrir quelques minutes auparavant le deuxième volet, autant vous dire tout de suite que ce récapitulatif de 5-10 minutes peut s'avérer un peu chiant cependant, le scénario ne marquant pas les annales comme vous pouvez vous en douter, cette scène reste quand même sympathique pour rafraichir la mémoire (car même si il y a juste un an d'écart entre les deux films, je suis pas sur que tout reste bien gravé dans nos têtes). Passé cette introduction, on se retrouve devant un slasher conventionnel qui sans révolutionné le genre donne aux spectateurs ce qu'il est venu chercher. L'humour y est beaucoup plus présent et les scènes gentiment sanglante ne font pas dans l'originalité mais on à ce qu'on est venu chercher même si j'ai trouvé que le tout resté malgré tout un peu moins captivant. Étant né en 1984, j'ai toujours connu Jason avec son fameux masque de hockey. En ça les deux premiers volets ont été quelque peu frustrant (je me répète mais c'était quoi se sac de patate pour cyclope risible ???) mais enfin, avec ce troisième opus j'ai su comment ce masque lui été arrivé entre les mains et enfin, j'ai pu prendre un plaisir enfantin à voir le serial killer que je voulais voir. Enfin lancé, malgré les légèreté scénaristiques, j'ai eu tous les ingrédients que je recherche dans un vendredi 13 ce qui permet de remonter un peu plus la saga dans mon estime (même si je lui préfère toujours un Freddy ou un Michael Myers ;-) ).
La distribution est toujours aussi fidèle au scénario à savoir classique et pas toujours crédible. C'est ainsi qu'on retrouve le clown de service, le couple d'ado qui profite de la moindre occasion pour aller à l'écart du groupe, la belle jeune femme (qui comme par hasard finira nue) dont le clown est amoureux etc etc. Aucun comédiens n'arrivent à réellement se détacher de ce casting chacun livrant le minimum syndical faisant ce qu'ils peuvent avec ce qu'ils ont. Dans ce nouvel opus, Warrington Gilette passe le flambeau du tueur à Richard Brooker. Ce dernier s'en sors plutôt bien (même si pour ma part, je n'avais pas grand chose à reprocher à Warrington Gilette qui à livré une bonne prestation malgré le côté clownesque de son déguisement) et lui aussi est assez charismatique. Le seul réel avantage qu'il à je trouve c'est qu'il à enfin un costume de tueur potable et sa carrure physique associé au masque de hockey qui fait tout le charme de ce tueur font que l'acteur est plus crédible, plus convaincant et que ce personnage (qui à déjà vu passé trois comédiens) à enfin la classe que l'on attendait. Sinon, bien que ce soit des images d'archives des anciens volets, le peu de scènes ou on voit Betsy Palmer montre un peu plus je trouve le faible niveau du casting de ce film. En effet, le temps d'un simple clin d'œil on revoit la présence à l'écran de cette actrice tandis que ce casting est lui dépourvu d'une quelconque présence sur l'écran. A noter aussi au passage le petit caméo de Steve Miner dans le rôle du présentateur à la télévision mais faut le savoir pour vraiment apprécier l'apparition du réalisateur du film.
Bien que n'étant plus producteur du film, Steve Miner reprend du service pour la deuxième fois derrière la caméra en utilisant une technique purement commerciale à savoir la 3D (purement commercial car en 1983 il faut croire que ce procédé est à la mode avec d'autres films qui utilise la même technique lors de leurs sorties en salles comme "Emmanuelle 3" (bande de petits cochons ), "Amityville 3", "Parasite", "Western" ou encore "Les dents de la mer 3" - beaucoup de troisième épisode d'ailleurs ^^ ). Dans ce film, la 3D à pris un sérieux coup de vieux et on ne peut s'empêcher de sourire surtout quand on sais maintenant les progrès fait en la matière. Faut dire aussi que le film nous tend la perche pour que l'on trouve ça risible. Tout est prétexte à utilisé ce procédé et là ou le titre nous annonçait des meurtres en trois dimensions, on va se retrouver avec pleins d'autres choses qui n'ont rien à voir avec ce que l'on recherche mais qui seront montré en 3D sans rien apporter au film (jonglage avec des fruits, pop corn qui saute, bout de bois tendu, yoyo qui descend... j'en passe des meilleurs.). Sinon, pour ce qui est des meurtres en eux même, ça à vieilli mais ça contribue a apporter un côté kitsch tout de même pas déplaisant (le coup du harpon m'as bien plu) même si une nouvelle fois, on ressens dans les scènes inutiles que la 3D à été utilisé uniquement à des fins commerciales (l'œil qui gicle de façon grotesque hors de l'orbite en es un bon exemple). Le reste est traditionnel avec toujours les mêmes gros plans et les mêmes clichés que l'ont retrouve dans ce genre de production mais qui colle bien à l'univers du film et il est assez plaisant de voir les multiples clins d'œil fait au premier volet dans ce film comme par exemple la scène finale. La musique reste inchangé pour sa part tout en étant assez jouissif je trouve et contribuant une nouvelle fois à installé une pseudo tension.
Pour résumé, "Vendredi 13 : Meurtres en trois dimensions" est assez conventionnel. Bien loin encore d'arrivée à la cheville d'un Freddy ou d'un Halloween, ce film se laisse tout de même regarder si on est en condition et qu'on est friand de ce genre de spectacle sinon au contraire, on risque de trouver le temps long et de s'ennuyer à mourir devant ce scénario prévisible qui utilise tout les clichés du genre au même titre que la mise en scène. Pour ma part, j'étais en condition et je savais à quoi m'attendre donc j'ai passé un bon moment devant ce film qui casse pas la baraque mais qui une nouvelle fois se laisse regarder (sans forcément avoir besoin de suivre) entre amis. C'est tellement kitsch que ça m'as fait sourire et voir enfin un film de Jason Voorhes avec son masque de hockey ça n'as pas de prix . Le mythe est en tout cas bel et bien installé et même si une nouvelle fois c'est pas un chef d'œuvre, je suis quand même satisfait de voir qu'après un premier volet décevant (malgré ses qualités), la saga à su repartir du bon pied. A voir pour les amateurs du genre pas regardant sur la marchandise et pour ceux qui ont envie de sourire devant ce film ultra kitsch.