L’Art d’Aimer

Critique cinéma : L’art d’aimer

L’art d’aimer est le nouveau film d’Emmanuel Mouret, il est sortit au cinéma le 23 novembre 2011.

Synopsis: Au moment où l’on devient amoureux, à cet instant précis, il se produit en nous une musique particulière. Elle est pour chacun différente et peut survenir à des moments inattendus…

Casting : François Cluzet, Julie Depardieu, Ariane Ascaride, Pascale Arbillot, Frédérique Bel, Judith Godrèche, Louis-Do de Lencquesaing, Philippe Magnan, Stanislas Merhar, Emmanuel Mouret, Elodie Navarre, Laurent Stocker, Gaspard Ulliel, Philippe Torreton

Critique cinéma : L’art d’aimer

Les films qui parlent d’amour on en voit défiler vraiment une tonne dans l’année et pourtant parfois il y en a qui se détachent du lot et l’Art d’aimer en fait parti. J’étais pas plus enthousiaste que ca pour aller voir le film, j’avoue que l’annonce de la présence de l’équipe du film m’a un peu poussée a me déplacer… heureusement pour moi car j’aurai été décue de raté ce petit bout d’amour.

L’art d’aimer est un film choral, on a une tribu de personnages et d’histoire qui s’entremêlent. Ça fait penser à un Woody Allen ou même les films de périodes romantiques (Noel, Nouvel An, st Valentin). Certes le film fait moins prestigieux que les versions américaines et anglaises mais c’est un très beau film choral.

Le film se compose donc de diverses petites histoires liées entre elles parfois grâce aux relations des personnages et aux rencontres au coin de la rue. Ce sont de courtes histoires mais des histoires d’amours, des histoires à deux, des histoires de tous les jours.

Critique cinéma : L’art d’aimer

On retrouve les deux jeunes amoureux qui veulent tenter de l’extra conjugal, l’homme célibataire qui croise sa voisine indécise, la femme qui n’ose pas s’avouer qu’elle est malheureuse avec son homme,  celle qui ne trouve pas l’amour et qui fini par le croiser dans le noir, l’homme qui est prêt à tout accepter pour rester avec celle qu’il aime….

De douces, tristes, touchantes et drôles histoires. J’ai beaucoup aimé l’homme fou de sa voisine avec Cluzet et Bel, le duo est très drôle et leurs rôles sont très bien joués. J’ai trouvé un peu dommage que l’histoire de Merhar ne soit qu’une introduction au film et qu’on ne le voit pas plus (faire le malheureux lui va si bien). Par contre fidèle à son habitude, Godrèche fait la godiche, je ne sais pas si elle transforme ses rôles mais c’est toujours un peu pareil… elle fait blonde, idiote, paumée, …. bof bof

Critique cinéma : L’art d’aimer

Chaque histoire est séparée par un inter-titre qui ressemble parfois à un conseil amoureux :

« Sans danger, le plaisir est moins vif »

« Il ne faut pas refuser ce que l’on nous offre »

« Le désir est inconstant »

Ces petits proverbes annoncent souvent la suite et refond penser à des histoires qu’on nous a raconté, qu’on a lu sur les difficultés amoureuses, les concessions à faire quand on aime, ….

J’ai trouvé le film assez dynamique même si au départ on se demande vraiment dans quoi on s’est embarqué (Merhar) mais une fois la machine lancée on aime se balader dans ces histoires où parfois la résolution est courue d’avance (couple dans le noir).

J’ai été charmée par ce petit film même si il a ses défauts (toutes les histoires ne sont pas géniales). Ca vaut le détour pour les loveurs que vous êtes et ça réchauffe le coeur avec cet hiver qui arrive.

Ma note : 7.5/10 fait du bien au coeur

Public: Les amoureux, ce qui aiment aimer

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