Critique cinéma : Freakonomics

Par Nivrae @nivrae

Freakonomics est un documentaire réalisé par Heidi Ewing(Jesus Camp), Alex Gibney(Taxi to the Dark Side), Rachel Grady(Jesus Camp), Eugene Jarecki(Why We Fight), Morgan Spurlock(Super Size Me) et Seth Gordon(Comment tuer son boss ?), sortit le 4 janvier 2012 au cinéma.

Ce documentaire est une adaptation du livre de l’économiste Steven Levitt et le journaliste du New York Time Stephen Dubner, publié en 2005.

Synopsis : Le bakchich généralisé à l’école permet-il d’avoir de meilleures notes ? Le prénom choisi par vos parents forge-t-il votre destin ? Les lutteurs de sumo sont-ils véritablement au dessus de tous soupçons ? Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur l’économie, sans oser le demander, Freakonomics vous le révèle.

Je n’ai pas lu le bestseller, c’est donc avec le film que je découvre le sujet du bazar. Freakonomics présente de manière ludique les lois de l’économie, il nous explique le comportement des individus en société avec des théories plus ou moins sérieuses.

En parcours quelques chapitres en passant par l’influence du prénom sur l’avenir d’une personne dans la société, l’utilité de l’école qui récompense en argent les bonnes notes des élèves, les lutteurs de sumo et les doutes sur l’honnêteté des participants. On parle d’origine, de « classe », d’employeur, d’école, … et bien d’autres sujets sur le ton de la plaisanterie parfois et sur un ton plus sérieux quand il le faut.

Le livre se base sur des théories, des statistiques et tente de les appliquer et de les vérifier.  Par exemple on nous explique qu’une personne portant un prénom paraissant  »étranger » ou trop atypique aura plus de mal à décrocher un travail.

Le film se base sur l’économie et la culture populaire américaine, pour la plus part des sujets (oui pas les sumo).

C’est un documentaire très drôle à regarder, par contre je trouve que le format cinéma n’est pas très bien adapté. C’est quelque chose qu’on regarderait avec plus d’aisance dans son canapé qu’entouré de popcorneux.

D’ailleurs le film a bénéficié aux USA d’une distribution assez spéciale, il est d’abord sortit sur iTunes en téléchargement puis il est apparu en salle sous un régime étrange. Les spectateurs fixaient eux même le prix de leur billet d’entrée. Et au passage le film je ne l’ai pas vu au cinéma mais en DVD avant sa sortie officielle, vraiment une distribution étrange mais qui colle pas mal avec le sujet du film si on l’entend comme ça.

Le documentaire est intéressant car parfois il parait un peu absurde et drôle, malheureusement il n’a pas la puissance d’un Jesus Camp ou encore d’un Fahrenheit 911 car il pousse trop de sujet sans y aller trop en profondeur.

A voir et je pense à m’intéresser au bouquin maintenant même si avec le manque de culture populaire américaine je ne comprendrai peu être pas tous les détails.

Ma note : 6/10 intéressant mais pas pour un film cinéma

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