Critique cinéma : The Descendants

Par Nivrae @nivrae

The Descendants est le nouveau film de Alexander Payne (Paris, je t’aime, Sideways), sorti le 25 janvier 2012.

The Descendants est tiré du premier roman éponyme de Kaui Hart Hemmings, le film a déjà obtenu divers prix et est nominé pour les Oscars.

Golden Globes 2012 : Meilleur film dramatique et Meilleur acteur dans un drame pour George Clooney

The Washington DC Area Film Critics Association Awards 2011 : Prix du meilleur acteur pour George Clooney et Prix du meilleur scénario adapté pour Alexander Payne , Jim Rash et Nat Faxon

Synopsis : A Hawaii, la vie d’une famille bascule. Parce que sa femme vient d’être hospitalisée suite à un accident de bateau, Matt King tente maladroitement de se rapprocher de ses deux filles, Scottie, une gamine de dix ans vive et précoce, et Alexandra, une adolescente rebelle de dix-sept ans. Il se demande aussi s’il doit vendre les terres familiales, les dernières plages tropicales vierges des îles, héritées de ses ancêtres hawaiiens. Quand Alexandra lui révèle que sa mère avait une liaison, le monde de Matt vacille. Avec ses deux filles, il part à la recherche de l’amant de sa femme. Durant une semaine essentielle, au fil de rencontres tour à tour drôles, perturbantes et révélatrices, il va finalement prendre conscience que sa principale préoccupation est de reconstruire sa vie et sa famille…

Casting : George Clooney, Shailene Woodley, Amara Miller, Beau Bridges

C’est l’histoire dure d’une famille décomposée qui tente de se reconstruire après l’accident de la mère. Elle est dans le coma en attente d’être débranchée et la famille se rassemble pour ses derniers instants, pour profiter de son dernier souffle. Le père n’a jamais été réellement présent pour ses deux filles, la première est une ado rebelle et la seconde une petite fille influençable.

Clooney endosse le rôle du père qui est perdu face à la douleur de l’évènement, qui est inexpérimenté dans la gestion de ses filles et en état de choc. Face à lui on retrouve la jolie Shailene Woodley qui a quitté l’espace d’un instant son rôle d’Amy Juergens dans The Secret Life Of An American Teenager pour jouer le rôle de la rebelle qui réconcilie tout le monde.

Le film parle de cette perte, de la douleur de ne pas voir le bout du tunnel et surtout des nouvelles qu’ils apprennent au fur et à mesure comme la tromperie de la mère. Finalement c’est la recherche de l’amant de la mère qui va permettre au père de faire passer la pilule. Le film est dramatique mais très doux.

Toute l’histoire se déroule à Hawaii, un paysage idyllique qui dénote totalement avec l’histoire triste de la famille. Un paysage qu’on ne voit pas souvent au cinéma mais qui s’y prête pourtant très bien !

A travers le film on passe par différents états, les larmes, le sourire, la compassion, ect… C’est très touchant car on se met assez bien à leur place. C’est une sorte de passage initiatique de cette famille, une épreuve qu’ils ne peuvent passer qu’ensemble.

Les acteurs sont très bons, la photographie est très belle et le scénario est très bien écrit et maîtrisé à l’écran. Pour la musique on retrouve une B.O. 100% hawaïenne (Keola Beamer, Jeff Peterson, Gabby Pahinui, Ray Kane, Lena Machado, Sonny Chillingworth) ce qui déroute un peu au départ mais qui du coup accompagne parfaitement les personnages sur l’île.

J’ai vraiment beaucoup aimé le film, un drame très bien maîtrisé qui mérite largement ses récompenses.

Ma note : 9/10

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