Les Adieux à la Reine est le nouveau film de Benoît Jacquot (Au fond des bois, Sade, La Désenchantée) qui sort au salle le 21 mars 2012. C’est une adaptation du roman éponyme de Chantal Thomas.
Synopsis : En 1789, à l’aube de la Révolution, Versailles continue de vivre dans l’insouciance et la désinvolture, loin du tumulte qui gronde à Paris. Quand la nouvelle de la prise de la Bastille arrive à la Cour, le château se vide, nobles et serviteurs s’enfuient… Mais Sidonie Laborde, jeune lectrice entièrement dévouée à la Reine, ne veut pas croire les bruits qu’elle entend. Protégée par Marie-Antoinette, rien ne peut lui arriver. Elle ignore que ce sont les trois derniers jours qu’elle vit à ses côtés.
Casting : Léa Seydoux, Diane Kruger, Virginie Ledoyen, Xavier Beauvois, Noémie Lvovsky, Julie-Marie Parmentier, Lolita Chammah
Des films sur Marie-Antoinette on en voit défiler au cinéma, mais rarement basé sur une unité de temps si réduite. En effet le film ne se base pas sur la vie de la reine mais seulement sur les 3 jours qui suivent la prise de la Bastille.
On se retrouve dans un Versailles en ébullition, les informations sur la Bastille commencent à arriver dans la bâtisse versaillaise. L’histoire est racontée du point de vue de Sidonie, la liseuse de la reine et aussi sa plus grande fan. La jolie jeune femme vient faire la lecture à la frivole et lunatique Marie-Antoinette partageant un peu de son intimité et se sentant protégée près de la maîtresse des lieux. Pourtant le climat de la rébellion va mettre en danger sa relation avec la reine.
On retrouve Léa Seydoux en tant qu’héroïne groupie de la reine, enfin on retrouve surtout sa poitrine sur les écrans en gros plans à diverses reprises comme si le cameraman avait une obsession terrible pour les lolos de la demoiselle, en même temps avec les robes de l’époque on ne voit que ça !
Pour la reine, c’est la charmant Diane Kruger qui prend le rôle. Le côté royal lui va très bien par contre elle est vraiment trop caricaturale à mon goût, le caractère est un peu trop poussé et chiant… On peut noter aussi Virginie Ledoyen qui vient compléter le tableau de ces jolies jeunes femmes à poitrine apparente.
J’ai trouvé ça super de se caler sur les 3 jours d’après Bastille, le château est en effervescente, les différents statuts se mélangent, les riches et les servantes sont tous dans le doute, certains fuient, d’autres restent. Versailles est enfin représenté avec ses paillettes mais aussi ses couloirs sales, ses évacuations pleines de rats et ses sombres histoires. Les costumes sont superbes, un très très beau défilé de belles robes dans le décors dorée du château.
Si j’ai aimé la situation historique, les jolies robes et une partie du jeu d’acteur… le reste est assez décevant. Le trio de nana est plus présent pour le physique que pour leurs capacités ce qui est énervant car elles sont capables de tellement mieux. Et puis cette caméra trop centrée sur les décolletés est épuisante, le visage est actrice est bien suffisant, pas besoin de ce pencher.
Le film est vraiment centré sur les femmes de Versailles, de la reine à la liseuse en passant par l’amante. On voit apparaître le roi dans quelques scène, un personnage affable, absent, triste. Loin de ce qu’on peut s’imaginer.
Les Adieux à la Reine est un bout d’histoire, un passage intéressant historiquement parlant mais qui à l’écran donne un résultat un peu décevant. Je regrette réellement cette caméra plongeante ça m’a gâché le plaisir.
Ma note : 5/10
Public: Tout public
Bande Annonce :
Les Adieux à la reine