Critique cinéma : The Raid

Par Nivrae @nivrae

The Raid

The Raid est un film d’action faisant la part belle au sport de combat Indonésien dénommé Silat. Réalisé et scénarisé par le Gallois Gareth Evans et prenant place en Indonésie, le film a déjà reçu le prix du public au festival international du film de Toronto de 2011. The Raid sortira en salle le 20 juin 2012 où il est interdit aux moins de 16 ans, les combats y étant par moment très violents.

Synopsis : le baron de la drogue local Tama Riyandi vit reclus dans un immeuble d’une vingtaine d’étages. Ce dernier s’érige au coeur de Jakarta où il offre refuge aux voleurs, tueurs et dealers qui versent un loyer au responsable des lieux. Devenu zone interdite pour la police depuis bien trop longtemps l’immeuble est vide de tout uniforme jusqu’à ce matin.. L’ordre est donné, une unité complète va rentrer de force dans le bâtiment en éliminant les gardes et guetteurs. Tout se passe bien jusqu’au 6ème étage, quand Riyandi décide de couper la lumière, fermer les issuers, mettre en place les sniper et appeler les résidents pour nettoyer tout ça.. Action.

Casting : Iko Uwais, Doni Alamsyah, Yayan Ruhian, Ray Sahetapy, Joe Taslim

The Raid - bougez pas je finis et je suis à vous..

Moi-même, quand je vois comme ce film m’a séduit, je m’étonne car je ne suis ni un fan du cinéma asiatique en général, ni des films d’action bien bourrins et sûrement encore moins des films d’art martiaux à part peut être les deux-en-un nanardesques qui font rire plus qu’autre chose.

Au début, la bande annonce me faisait penser à un film calqué sur un jeu vidéo, les étages représentants les niveaux, avec un boss, etc. Il n’en est rien et même si en se tirant les poils de la moustache on devrait arriver à trouver des similitudes, ce n’est pas flagrant ni directif pour le film et finalement s’il n’est pas aussi muet que la bande annonce, il sait le rester assez pour ne pas tirer les dialogues trop dans le cliché.

D’ailleurs le scénario ? S’il n’est pas d’une folle complexité ni d’un réalisme à toute épreuve, il se laisse conter et nous fait rentrer dans le film sans problème.  Question action on est comblés et même si les héros prennent un peu trop de tatanes dans la tête en continuant à trouver de l’énergie dieu seul sait où (duracell ?) il y a quelques plans qui valent leur poids en châtaignes XXL et on se surprend à traverser quelques scènes en apnée.

The Raid - regarde ma nouvelle montre, tu aimes ?

Bien sûr cet avis est à relativiser. Premièrement parce que je ne suis pas expert en film de maraves et châtaignes, peut être qu’il est mauvais dans son genre ou qu’il n’innove en rien ? Aucune idée. Mais moi j’ai bien aimé et ca veut dire qu’il peut plaire à un public plus large que les amateurs du genre.

Deuxièmement ce que j’ai aimé dans ce film c’est la photo, malgré qu’il ait été tourné avec un petit budget et en numérique (une combinaison qui donne rarement de beaux résultats) on en prend tout de même plein les yeux, le rythme transpire à l’écran, l’immeuble est crasseux à souhait on se croirait en pleine urbex. C’est réussi.

Une grosse claque, autant dans sa violence que visuellement. On en prend plein les yeux, plein la gueule. J’ai le dos qui a souffert, les genoux aussi. 

C’est le genre de très grosse surprise, le genre de film assez inoubliable qui mérite qu’on en parle!

Nivrae

Les dernières minutes du film ne sont pas les meilleures de l’histoire du cinéma, on enfile quelques clichés, le dernier combat est un peu cousu de fil blancs mais tellement impressionnant. Au final on ressort de la salle avec le sourire et avec la ferme impression de ne pas avoir perdu son temps. The Raid c’est 100 minutes de baston, la première moitié fusil en main, la seconde en distribuant des marrons à tout le monde, qu’ils aiment ou pas la saveur phalanges.

BIM BAM BOUM tout ça nous donne ?

Ma note : 7/10 Eh oui rien que ça. Ce n’est pas le film du siècle, il n’est pas à prendre au sérieux, mais il m’a plu et à Nivrae aussi. Un bon film de combat, dans un style d’art martial différent de ce dont on a l’habitude. Un scénario suffisant, une histoire qui donne envie et touche à quelques interdits (l’immeuble du caïd en plein Jakarta, territoire de non droits, les malfrats qui lui sont dévoués, la logique des étages à grimper, le guet-apens, ..) bref le cocktail prend et c’est un cocktail à base de châtaigne qui tape fort.

Regardez donc ces bande annonce, elles donnent une bonne idée du film :

http://www.youtube.com/watch?v=PkULMOFpuCo&feature=player_embedded#!

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=IOF4yNpYEkg