Critique Cinéma : Lock Out

Critique Cinéma : Lock Out

Lock Out est la dernière production d’EuropaCorp sortie le 18 avril 2012. A la barre on retrouve le duo de Prey Alone (un court métrage publié sur le net) James Mather, Stephen St. Leger sur une idée de Luc Besson lui-même.

Synopsis : MS One est une prison spatiale expérimentale où les 500 criminels les plus dangereux au monde sont maintenus dans un sommeil artificiel. Chargée d’une mission humanitaire, la fille du Président des Etats-Unis, Emilie Warnock, arrive à bord de la station. Une mutinerie d’une rare violence y éclate. Emilie et l’équipe du MS One sont prises en otage par les détenus. Le Président décide d’y envoyer l’agent Snow avec pour seule et unique mission de sauver sa fille et personne d’autre…

Casting : Guy Pearce, Maggie Grace, Vincent Regan, Joseph Gilgun, Lennie James, Peter Stormare, Jean-Jacques Ido

« Sur une idée de Luc Besson »

Critique Cinéma : Lock Out

Besson fut grand, Besson fut ingénieux mais tout ça c’est du passé. Depuis quelques années maintenant, quand un bébé de chez EuropaCorp avec un scénario de Besson débarque,  on croise les doigts  et bien souvent ça ne change rien (Arthur et les minimoys, Colombiana, From Paris with Love, Banlieue 13, …) … j’espère toujours que les prochains seront bons : Taken 2 surtout !

Ce coup ci c’était un film de SF présenté comme un thriller d’anticipation, donc forcement j’ai été attirée par l’univers. Après la lecture du synopsis j’avoue avoir grandement douté mais le courage (et la folie) ont eu raison de moi.

Lock Out, c’est l’histoire d’un connard d’agent secret qui est accusé de trahison et condamné à purger sa peine à MS-1 la prison orbitale où on cryogénise les méchants. Manque de chance, avant son départ une jolie blonde, fille du président des USA, se fait prendre à part dans la mutinerie des prisonniers de MS-1. Il va alors être envoyé pour sauver la damoiselle en danger et taper un peu de tocards rendu psycho par la cryo.

Le film démarre par la scène où ont découvre pourquoi Snow (le connard) est arrêté par les services secrets. Cette scène dure bien 15 minutes et on se croirait dans une bande annonce (ou une cinématique) de jeu vidéo des années 90. Des effets spéciaux en carton, des animations 3D bidon, du passage réel/numérique trop visible, du flou pour faire de la vitesse et des ombre partout pour faire futuriste (O_o). Immonde mise en bouche !

Critique Cinéma : Lock Out

Et le film se poursuivra avec la même qualité, violence physique et visuelle, blagues à deux balles, caractère bidon des personnages, dialogues insipides, talents acteurs non exploités (ou inexistants)… catastrophe de chez catastrophe.

Et puis le film enchaîne scène de combat, sur scène de combat avec de temps à autre une petite pause clope pour l’anti-héros. Chaque action est très prévisible, le scénario est trop simple, on s’ennuie ou on pense halluciner.

Le perso bourrin/badass fatigue vite, perd rapidement ses répliques de connard. La blonde devient brune et ne gagne pas un neurone. La prison orbitale tombe vers la planète, explose ISS en chemin et tout le monde regarde les bras croisés… NORMAL ! Et d’ailleurs, faire péter des grenades, bombes ect… dans une station orbitale c’est tout à fait une chose à faire, pas dangereux nan….

Quand arrive le final on en peut plus ! La traversée de l’atmosphère ni vu ni connu, l’atterrissage sur la route, mais encore!!

Quand le 1h30 et des cacahuètes se terminent enfin, on se demande pourquoi le film est apparu au cinéma. La qualité des effets est médiocre, le film est non abouti, les personnages trop exagéré, le scénario ridicule.

Une très grosse déception, une idée qui aurait pu être bonne dans les mains de quelqu’un d’autre.

Ma note : 2/10 pourquoi ?

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