Laurence Anyway

Critique Cinéma: Laurence Anyway

Laurence Anyway est le nouveau film du jeune réalisateur Xavier Dolan (Les Amours Imaginaires, J’ai tué ma mère). Il sera en salle le 18 juillet 2012.

Ce film est présenté en Sélection Officielle Un Certain Regard au Festival de Cannes 2012.

Synopsis: Le jour de son trentième anniversaire, Laurence, qui est très amoureux de Fred, révèle à celle-ci, après d’abstruses circonlocutions, son désir de devenir une femme.

Casting : Melvil Poupaud, Suzanne Clément, Nathalie Baye, Monia Chokri, Karine Vanasse

Durée : 2h 41min

Critique Cinéma: Laurence Anyway

Le jeune réalisateur  de 23 ans est de retour pour défier Cannes, après avoir présenté « Les amours imaginaires » à un Certain Regard il y a 2 ans.

Le film raconte cette histoire d’amour impossible entre Laurence et Fred. Le jour de ses 30 ans Laurence révèle à Fred qu’il a toujours été en femme même si il est né homme et que désormais il voulait l’accepter. Leur amour est voué à l’échec mais pourtant ils se retrouveront plusieurs fois malgré les transformations et le changement de vie de Laurence.

Les amours impossibles, les trio amoureux, … des sujets que Dolan a déjà traité dans son précédent film. Il reprend le même type de discours, le même genre d’acteur, la même ambiance et c’est repartit pour un tour.

2h40, sur les changements de cette homme en femme, sur ses problèmes de couple… beaucoup trop de longueur et film beaucoup trop long pour qu’on puisse apprécier l’instant. Heureusement quelques scènes avec Nathalie Baye redonnent un peu de peps à tout ça sinon je pense que je me serais facilement laissée portée par le sommeil.

Malgré le côté dramatique de l’histoire, le film est tinté d’humour avec les interventions de Nathalie Baye qui joue la mère de Laurence, une mère qui comprend ou qui s’en fout. Les autres rires de la salle sont du soit au malaise des personnages face à Laurence soit par les expressions québécoises  qui sont toujours assez hilarantes.

Critique Cinéma: Laurence Anyway

Il y a quelques scènes très forte dans le film qui me resteront en mémoire comme la scène du jour où il révèle son envie de vivre en femme, sa première fois au lycée avec sa tenue, la scène du restaurant où Fred pète un câble à cause des questions des autres et nous déclame un superbe texte tinté d’expression québécoises impressionnantes.

Le film est pas mal en fait, mais vraiment trop long pour pouvoir l’apprécier. Les acteurs sont tous bon et surtout l’actrice qui joue Fred.

« Les Belges parlent lentement mais ils ont l’esprit de synthèse »

Le sujet est assez bien abordé, que ce soit les conflits amoureux ou le problème de l’identité sexuelle. Et même si certains aspects du film sont repoussant je ne regrette pas d’avoir subit les 2h40 car au milieu des ralentis, des scènes de contemplation, il y a du bon et beau boulot fait par Dolan et surtout de bon acteurs et une superbe BO.

Ma note : 6/10

Film vu dans le cadre du Festival de Cannes, et surtout rendez vous tous les jours sur le blog durant le festival car nous serons sur place grâce à Orangehttp://live.orange.com

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