Même remarque que pour Sur la route. Encore une adapation... Les cinéastes n'ont t'ils plus d'idées à se mettre sous la dent ou quoi ? Bref. Cosmopolis a pour sujet un multimiliardaire -joué par le célèbre vampire de ses dames- qui par une intense nuit de chaos au sein de New York, décide d'aller se faire couper les cheveux à l'autre bout de la ville. Dans sa limousine dernier cri défilent conseiller, médecin, maitresse (magnifique Juliette Binoche) et même joggeuse. Presque huis-clos, Cosmopolis déroute (c'est la cas de le dire, encore un film dans une bagnole après Sur la route) par ses dialogues pseudo intellectuels sur un monde en total déclin et un milliardaire complétement démuni qui va s'envoyer en l'air (dans tous les sens du terme) en l'espace d'une nuit. A des moments, on frise le ridicule : pourquoi se débarasser aussi abruptement du garde du corps ? A d'autres, on est fasciné : mutique relation entre un mari et une femme qui ne comprennent pas : le mari qui ne pense qu'à consommer le mariage mais ne consomme finalement que son assiette, la femme qui ne pense qu'à sa carrière. Robert Pattinson, impose réelement dans ce rôle presque taillé sur mesure. Il prouve qu'il peut incarner d'autres personnages, plus inspirés que dans Twilight.
Mais au final, que retient t'on du nouveau Cronenberg ? Moins trash qu'un Crash, trop verbeux (particulièrement à la fin, où veut t'il en venir ?), Cosmopolis est un film que je qualifierai d'absurde, à la fois proche de notre réalité (le monde en déclin) et tellement éloigné. Comme dans un autre monde. Et peut être trop intellectuel pour moi (j'ai besoin d'un traducteur pour les dialogues de la fin, please).