Critique Cinéma : Les Bêtes du sud sauvage

Critique Cinéma : Les Bêtes du sud sauvage

Les Bêtes du sud sauvage (Beasts of the Southern Wild) est le premier film de Benh Zeitlin. Il sortira en France le 12 décembre 2012.

Gros succès des festivals cette année, ce film est LA révélation cinéma.

Festival de Cannes 2012 : Caméra d’Or, Prix Fipresci, Prix Regard jeune, Prix du Jury Oecuménique Mention Spéciale

Los Angeles Film Festival 2012 : Audience Award Best Narrative Feature

Sundance Film Festival 2012 : Grand Prix du Jury et Prix de la Photographie

Seattle International Film Festival 2012 : Golden Space Needle Award Best Director

Festival du Cinéma Américain de Deauville 2012 : Prix de la Révélation Cartier et Grand Prix

Synopsis : Hushpuppy, 6 ans, vit dans le bayou avec son père. Brusquement, la nature s’emballe, la température monte, les glaciers fondent, libérant une armée d’aurochs. Avec la montée des eaux, l’irruption des aurochs et la santé de son père qui décline, Hushpuppy décide de partir à la recherche de sa mère disparue.

Casting : Quvenzhané Wallis, Dwight Henry, Jonshel Alexander

Critique Cinéma : Les Bêtes du sud sauvage

Un premier film qui fait parler de lui à tous les festivals cette année. De Sundance à Cannes en passant par d’autres et maintenant Deauville, il rafle les prix et les coups de coeur de la critique et du public. Benh Zeitlin est la sensation de l’année, c’est le nouveau réalisateur qu’il va falloir suivre.

Hushpuppy est une petite fille à fort caractère, élevée dans le bassin, une zone inondable et jugée inhabitable où une communauté de fous/courageux/insensés vivent. La nature s’affole un jour et la fonte des glaciers provoque un raz de marée sur sa communauté, libérant au passage des aurochs des temps passés. Hushpuppy va devoir faire face aux dangers, face à son père, face à sa mère qu’elle imagine, face à ceux qui veulent les faire fuir de leur zone de vie.

Critique Cinéma : Les Bêtes du sud sauvage

Un film plein de poésie et de fantastique qui mêle message écologique, histoire de famille, émotions, surprise, enchantement.

On se retrouve dans un conte, à la limite d’un Miyazaki en film live. D’ailleurs la présence des aurochs n’est pas sans rappeler les cochons sauvages de Mononoke. Cette petite fille, si forte, est une vrai héroïne surnaturelle qui ressemble à une Ponyo ou une Chihiro.

Benh Zeitlin réussit ici à combler les coeurs, à nous parler d’un drame réel tout en y ajoutant une part chamanique. Un bonheur pour les yeux, avec une magnifique photographie qui nous impose des scènes magistrales et une BO qui donne beaucoup au film, qui l’aide à nous transporter encore plus loin.

Ma note : 9/10