Critique Cinéma : Red Heart

Par Nivrae @nivrae

Red Heart (Rødt hjerte) est un film de Halkawt Mustafa qui sortira au cinéma le 21 novembre 2012.

Synopsis : Dans la partie irakienne du Kurdistan, Shirin et Soran vivent leur amour en secret et attendent le moment opportun pour demander à leurs parents la permission de se marier. Après le décès de la mère de Shirin, son père se met en quête d’une nouvelle épouse, qui lui demandera en échange que Shirin devienne la femme de son fils. Pour pouvoir vivre ensemble, le couple choisit de s’échapper. Shirin doit s’habituer à vivre seule en ville lorsque Soran se retrouve derrière les barreaux. Contrainte de se fier à des inconnus pour survivre, la vie de Shirin tourne au drame.

Casting : Shahen Jamal, Soran Ibrahim, Ahmed Ali

Premier film produit  et tourné au Kurdistan irakien par une société étrangère depuis la chute de Saddam Hussein, Red Heart est le premier long métrage de Halkawt Mustafa, né au Kurdistan et ayant quitté l’Irak pour la Norvège en 2000.

Le film raconte l’histoire poignante et terrible d’un jeune couple dans un Kurdistan où les coutumes et la condition de la femme rendent leur amour difficile. C’est un constat effroyable de l’exclusion à laquelle peut être confrontée une femme qui refuse les convenances et qui, sans père et sans mari devient une proie.

Au-delà de l’histoire, le principal atout du film est ses décors. Les paysages du Kurdistan sont sublimes et toute la première partie nous promène au milieu des montagnes et des gorges le long des routes de la région.

Ce sera malheureusement le seul acteur du film qui ne décevra pas. Le jeu des acteurs est plat, emprunté, débité sans naturel. Quand, malgré la barrière de la langue (le film est en kurde ou irakien, je ne saurais faire la différence entre les deux, mes excuses aux spécialistes), un spectateur s’aperçoit que les acteurs jouent mal leurs répliques, c’est que le problème est majeur.

Note de Gorbak : 4,5/10 Dommage, les images sont très belles, l’histoire est poignante et offre une réflexion forte sur la condition de la femme au Kurdistan, mais le jeu des acteurs est mauvais et fait perdre au film une bonne partie de ses qualités.