Les Equilibristes (Gli Equilibristi) est un film d’Ivano De Matteo qui sortira en France le 27 février 2013.
Synopsis : Giulio, quarante ans, a une vie bien installée entre sont ravail, ses deux enfants et Elena, sa femme qu’il aime… mais qu’il a trompée un soir. Quand son épouse le quitte, Giulio voit sa vie basculer et découvre à quel point la frontière peut être ténue entre l’aisance et la pauvreté.
Casting : Valério Mastandrea, Rolando Ravello, Barbora Bobulova, Maurizio Casagrande, Rosabell Laurenti Sellers, Grazia Schiavo
Les Equilibristes (Gli equilibristi) est un film de Ivano de Matteo qui nous fait suivre la vie de Giulio, employé à la mairie de Rome, au moment où elle bascule.
Joué par Valerio Mastandrea (le héros de Piazza Fontana sorti en 2012 que je vous conseille fortement), Giulio voit sa femme se séparer de lui après qu’il ait avoué l’avoir trompé. Bien installé dans un appartement avec ses deux enfants, il voit sa vie changer complètement vers le dénuement le plus total.
Les Equilibristes traite de la crise et des crises. A la fois crise économique, crise de la quarantaine, crise de la confiance, crise du logement et crise de l’entraide. Devant payer pour un appartement familial qu’il ne peut plus occuper, trouver un appartement pour vivre et financer deux loyers se révèlera rapidement impossible.
Le sujet frappant du film est la fine ligne entre l’aisance et la pauvreté, un faux pas pouvant tout faire basculer. Valerio Mastandrea interprète parfaitement cet homme soudainement plongé dans les difficultés et qui tente malgré tout de conserver sa dignité vis-à-vis de ses collègues, ses amis et sa famille. Sauver la face deviendra son quotidien, jusqu’à ce que sa situation intenable éclate au grand jour.
Ivano de Matteo réalise un film émouvant mais pas dénué de confiance dans le genre humain, malgré le ton parfois désespéré de certaines scènes, invitant à l’entraide et au soutien.
Note : 7/10 Sur un thème d’actualité souvent traité, Les Equilibristes arrive à se démarquer par la qualité de l’interprétation et la crédibilité d’un scénario jamais caricatural.