Le réalisateur de Star Wars épisode VII serait finalement bel et bien J.J. Abrams, qui a déjà ressuscité Star Trek sur grand écran.
J.J. Abrams réalisera Star Wars, épisode VII : c'est le site The Wrap qui a annoncé la nouvelle, reprise depuis par des sites crédibles comme The Hollywood Reporter et Variety. Après avoir redonné vie avec succès à la franchise Star Trek sur grand écran, le créateur de Lost, Alias et réalisateur de Super 8 serait "très proche de conclure le deal de réaliser le prochain Star Wars".
La sortie de l'épisode VII de la saga est prévu pour 2015 par Disney (qui a racheté LucasFilm en octobre) : Abrams doit d'abord terminer Star Trek Into Darkness, actuellement en fin de post-production et qui doit débarquer sur les écrans le 12 juin prochain.
C'est un peu une suprise, puisque Abrams avait déclaré en octobre qu'il ne pourrait pas mettre en scène le nouveau premier volet de la troisième trilogie dans l'univers de George Lucas. La raison invoquée : il était trop pris par son boulot sur la licence Star Trek et ne se sentait pas de cumuler... Si Abrams est bel et bien confirmé pour le job de réalisateur de Star Wars 7, les Trekkies peuvent se convertir à la religion Jedi puisqu'Abrams ne risque alors pas de revenir mettre en boîte un éventuel Star Trek 3 avant 2016. Autant lui dire adieu tout de suite.
Il ne reste plus qu'à attendre un communiqué officiel de Disney / LucasFilm pour officialiser l'engagement d'Abrams et mettre fin une bonne fois pour toutes au suspense. On n'est jamais à l'abri d'un démenti.
Ce qui est sûr, c'est qu'on verra bien Star Trek Into Darkness :
Le wonderkid de Bad Robot embarque pour l’Etoile noire. Pour le meilleur ou pour le pire ?
C’est la news du jour. J.J. Abrams réalisera Star Wars 7. A priori, "the right man in the right place". D’un point de vue industriel, sa nomination à la tête du projet prouve d’abord que Disney ne fera pas les choses à moitié. Ceux qui pensaient que le studio aux grandes oreilles allait sacrifier le trésor de Lucas à des fins mercantiles seront déçus.
Des noms moins prestigieux ou plus étranges circulaient (Matthew Vaughn ? Ben Affleck ?), mais Kathleen Kennedy se sera finalement arrêtée sur un des réalisateurs les plus ambitieux du moment. Une star qui voudra contrôler son projet et tentera d’imposer son ADN. Un cinéaste tout désigné pour le job. Faites le compte : roi du fandom, nouveau pape du blockbuster SF (Star Trek), as du storytelling, pourvoyeur d’univers mythologiques scotchants (Lost), régénérateur de franchises éculées (MI3 et Star Trek), J.J. était forcément l’homme de la situation. Parce que plus que d’un énième lifting (numérique ou pas), la saga interstellaire a surtout besoin d’un vrai reboot et la réussite de Star Trek joue pour lui. En updatant la franchise de Roddenberry, il réussissait à réconcilier les fans et les autres : offrir aux premiers une jouissance d'archéologue, aux profanes, une porte d'entrée dans la mythologie. Précisément l’enjeu de la nouvelle trilogie.
L’école du fan
Pourtant, Abrams part avec des handicaps. Le premier tient à son rapport passionnel à la saga. Il l’a toujours dit : c’est un fan. La première trilogie est ce qui lui a donné envie de triturer la pelloche. De raconter des histoires. Au mois de novembre, alors qu’il tentait encore de faire croire qu’il ne réaliserait pas SW7, le cinéaste précisait à Entertainment Weekly : « Enfant, j’adorais la saga. C’était drôle, romantique et effrayant ; les effets spéciaux servaient les personnages et l’histoire. Je comprenais non pas à quel point c’était excitant de faire un film, mais ce qu’un film pouvait créer comme émotion. C'est la puissance des mythes ». Cette énergie et cette passion pour la mythologie lucasienne étaient précisément ce qu’il manquait aux Special Editions et aux prequels de tonton George (qui s’en cognait totalement et avait conçu ses films pour les kids - d'où Jar Jar). Mais c'est potentiellement le problème numéro 1 de J.J. Quand on lui demandait pourquoi il était le meilleur candidat pour le reboot de Star Trek, il expliquait qu’il n’aimait pas spécialement la série originelle. Abrams avait donc pu sacrifier la mythologie trekkie au cinéma, aux émotions, aux personnages ; il avait réussi à mettre de côté certains aspects de la légende pour faire fonctionner son film. S’accordera-t-il la même franchise lorsqu’il s’agira – au hasard – de diriger Harrison Ford en Han Solo ? Paradoxalement, c’était le principal reproche adressé à son Super 8. Confit dans son amour pour les motifs spielbergiens, Abrams en faisait un mausolée, un film référentiel qui pour certains ne parvenait pas à exister en soi.
Star Trek VS Star Wars
L’autre ennui, c’est que si J.J. réalise Star Wars, il se retrouvera à la tête des deux plus grosses franchises SF du moment. Deux monolithes pop ; deux univers mythologiques monstres qui partagent aussi de nombreux motifs communs. En clair, comment J.J. pourrait-il jouer à la fois avec les Beatles et les Stones ? Comment réussira-t-il à donner une identité propre à ces deux sagas alors qu’elles semblent se faire concurrence ? Alors surtout qu’il avouait pendant la promo de Star Trek qu’il avait conçu le film à l’ombre de l'oeuvre de Lucas et qu'il avait infusé Trek des leçons apprises en regardant Star Wars. Si les gens risquent de s’y perdre, il va surtout falloir mettre en place les hotlines pour les fans des deux sagas…
Reste LA question. A quoi peut-on raisonnablement s’attendre ? D’un point de vue esthétique, son film devrait avoir plus de gueule et de richesse que les prequels de Lucas. Sur le plan thématique, il y aura sûrement moins de politique (les débats barbants au Sénat…) et à la place, on devrait avoir des courses poursuites, des chasseurs X-Wing (J.J. aime réutiliser les icônes des mythes qu’il réinvente) et une héroïne bad ass - ce qui ferait du bien à cette saga où Leia passait son temps à se faire capturer. On devrait également trouver Simon Pegg caché dans un coin... Une dernière crainte agite les fans : Damon Lindelof. Avec le script de Prometheus, son comparse de Lost est devenu l’antéchrist des scénaristes geeks hollywoodiens. Pour l’instant, il n’est pas question que Lindelof intervienne dans la production, mais s'il approche de la writing room, comme disait un twitter inspiré, Star Wars 7 pourrait devenir un vrai Stargate...
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J.J. Abrams réalisera Star Wars, épisode VII : c'est le site The Wrap qui a annoncé la nouvelle, reprise depuis par des sites crédibles comme The Hollywood Reporter et Variety. Après avoir redonné vie avec succès à la franchise Star Trek sur grand écran, le créateur de Lost, Alias et réalisateur de Super 8 serait "très proche de conclure le deal de réaliser le prochain Star Wars".
La sortie de l'épisode VII de la saga est prévu pour 2015 par Disney (qui a racheté LucasFilm en octobre) : Abrams doit d'abord terminer Star Trek Into Darkness, actuellement en fin de post-production et qui doit débarquer sur les écrans le 12 juin prochain.
C'est un peu une suprise, puisque Abrams avait déclaré en octobre qu'il ne pourrait pas mettre en scène le nouveau premier volet de la troisième trilogie dans l'univers de George Lucas. La raison invoquée : il était trop pris par son boulot sur la licence Star Trek et ne se sentait pas de cumuler... Si Abrams est bel et bien confirmé pour le job de réalisateur de Star Wars 7, les Trekkies peuvent se convertir à la religion Jedi puisqu'Abrams ne risque alors pas de revenir mettre en boîte un éventuel Star Trek 3 avant 2016. Autant lui dire adieu tout de suite.
Il ne reste plus qu'à attendre un communiqué officiel de Disney / LucasFilm pour officialiser l'engagement d'Abrams et mettre fin une bonne fois pour toutes au suspense. On n'est jamais à l'abri d'un démenti.
Ce qui est sûr, c'est qu'on verra bien Star Trek Into Darkness :
Le wonderkid de Bad Robot embarque pour l’Etoile noire. Pour le meilleur ou pour le pire ?
C’est la news du jour. J.J. Abrams réalisera Star Wars 7. A priori, "the right man in the right place". D’un point de vue industriel, sa nomination à la tête du projet prouve d’abord que Disney ne fera pas les choses à moitié. Ceux qui pensaient que le studio aux grandes oreilles allait sacrifier le trésor de Lucas à des fins mercantiles seront déçus.
Des noms moins prestigieux ou plus étranges circulaient (Matthew Vaughn ? Ben Affleck ?), mais Kathleen Kennedy se sera finalement arrêtée sur un des réalisateurs les plus ambitieux du moment. Une star qui voudra contrôler son projet et tentera d’imposer son ADN. Un cinéaste tout désigné pour le job. Faites le compte : roi du fandom, nouveau pape du blockbuster SF (Star Trek), as du storytelling, pourvoyeur d’univers mythologiques scotchants (Lost), régénérateur de franchises éculées (MI3 et Star Trek), J.J. était forcément l’homme de la situation. Parce que plus que d’un énième lifting (numérique ou pas), la saga interstellaire a surtout besoin d’un vrai reboot et la réussite de Star Trek joue pour lui. En updatant la franchise de Roddenberry, il réussissait à réconcilier les fans et les autres : offrir aux premiers une jouissance d'archéologue, aux profanes, une porte d'entrée dans la mythologie. Précisément l’enjeu de la nouvelle trilogie.
L’école du fan
Pourtant, Abrams part avec des handicaps. Le premier tient à son rapport passionnel à la saga. Il l’a toujours dit : c’est un fan. La première trilogie est ce qui lui a donné envie de triturer la pelloche. De raconter des histoires. Au mois de novembre, alors qu’il tentait encore de faire croire qu’il ne réaliserait pas SW7, le cinéaste précisait à Entertainment Weekly : « Enfant, j’adorais la saga. C’était drôle, romantique et effrayant ; les effets spéciaux servaient les personnages et l’histoire. Je comprenais non pas à quel point c’était excitant de faire un film, mais ce qu’un film pouvait créer comme émotion. C'est la puissance des mythes ». Cette énergie et cette passion pour la mythologie lucasienne étaient précisément ce qu’il manquait aux Special Editions et aux prequels de tonton George (qui s’en cognait totalement et avait conçu ses films pour les kids - d'où Jar Jar). Mais c'est potentiellement le problème numéro 1 de J.J. Quand on lui demandait pourquoi il était le meilleur candidat pour le reboot de Star Trek, il expliquait qu’il n’aimait pas spécialement la série originelle. Abrams avait donc pu sacrifier la mythologie trekkie au cinéma, aux émotions, aux personnages ; il avait réussi à mettre de côté certains aspects de la légende pour faire fonctionner son film. S’accordera-t-il la même franchise lorsqu’il s’agira – au hasard – de diriger Harrison Ford en Han Solo ? Paradoxalement, c’était le principal reproche adressé à son Super 8. Confit dans son amour pour les motifs spielbergiens, Abrams en faisait un mausolée, un film référentiel qui pour certains ne parvenait pas à exister en soi.
Star Trek VS Star Wars
L’autre ennui, c’est que si J.J. réalise Star Wars, il se retrouvera à la tête des deux plus grosses franchises SF du moment. Deux monolithes pop ; deux univers mythologiques monstres qui partagent aussi de nombreux motifs communs. En clair, comment J.J. pourrait-il jouer à la fois avec les Beatles et les Stones ? Comment réussira-t-il à donner une identité propre à ces deux sagas alors qu’elles semblent se faire concurrence ? Alors surtout qu’il avouait pendant la promo de Star Trek qu’il avait conçu le film à l’ombre de l'oeuvre de Lucas et qu'il avait infusé Trek des leçons apprises en regardant Star Wars. Si les gens risquent de s’y perdre, il va surtout falloir mettre en place les hotlines pour les fans des deux sagas…
Reste LA question. A quoi peut-on raisonnablement s’attendre ? D’un point de vue esthétique, son film devrait avoir plus de gueule et de richesse que les prequels de Lucas. Sur le plan thématique, il y aura sûrement moins de politique (les débats barbants au Sénat…) et à la place, on devrait avoir des courses poursuites, des chasseurs X-Wing (J.J. aime réutiliser les icônes des mythes qu’il réinvente) et une héroïne bad ass - ce qui ferait du bien à cette saga où Leia passait son temps à se faire capturer. On devrait également trouver Simon Pegg caché dans un coin... Une dernière crainte agite les fans : Damon Lindelof. Avec le script de Prometheus, son comparse de Lost est devenu l’antéchrist des scénaristes geeks hollywoodiens. Pour l’instant, il n’est pas question que Lindelof intervienne dans la production, mais s'il approche de la writing room, comme disait un twitter inspiré, Star Wars 7 pourrait devenir un vrai Stargate...
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