Dans le cadre du Festival Ecrans Mixtes
La projection sera présentée par Ivan Mitifiot
Orphée
Réalisé par Jean Cocteau
Avec Jean Marais, Maria Casarès, François Périer,
Marie Déa et Juliette Gréco
France – 1950 – 1h35 – N&B
Copie numérique restaurée
Synopsis : Orphée, époux d’Eurydice, suit volontairement la Princesse, après un accident tuant Cégeste, entrainé dans sa voiture pilotée par Heurtebise, vers un domaine mystérieux. Là, elle ranime Cégeste et disparait avec lui à travers un miroir. Orphée ne peut franchir l’obstacle. Accompagné d’Heurtebise, il revient chez lui, et doit, sur les accusations des Bacchantes, répondre de la disparition de Cégeste. L’image de la Princesse obsède Orphée qui ne vit que pour écouter ses messages radiophoniques, délaissant Eurydice. A son tour, elle est amenée dans le mystérieux au-delà où Heurtebise aide Orphée à la rejoindre.
Les juges du Tribunal Suprême la lui rendent à condition qu’il ne la regarde jamais. Eurydice comprenant qu’Orphée n’a plus d’amour que pour la Princesse, parvient à lui faire violer son serment et disparait pour toujours. A ce moment, les Bacchantes font irruption chez Orphée qui est tué net au cours d’une bagarre. Sacrifiant son amour qu’elle sait impossible, la Princesse ordonne à Heurtebise et Cégeste de tuer Orphée pour le ramener mort à la vie aux côtés d’Eurydice.
« Chef d’œuvre immortel, Orphée qui nous étonne autant qu’elle nous séduit toujours, plus de 60 ans après sa création, est l’œuvre la plus personnelle et la plus élaborée de Cocteau, cet illusionniste de génie qui, avant d’être cinéaste, est le poète aux multiples talents liés au graphisme, au dessin et à la mise en scène de théâtre que l’on connaît.
C’est d’ailleurs sa propre pièce de 1925 qu’il adapte ici au cinéma après s’être fait (haut) la main avec Le sang d’un poète,La Belle et la Bête, L’Aigle à deux têtes et Les Parents terribles. Avec son intarissable talent (la photographie est toujours parfaite), ses habituelles angoisses, ses récurrentes obsessions et ses fantasmes toujours inassouvis, Cocteau nous rappelle dans cet opus que « chacun d’entre nous possède sa propre mort qui s’occupe de nous dès notre naissance ; privilège étant accordé au poète de mourir plusieurs fois afin de renaître ; à chaque fois meilleur » Le tout est donc d’être poète… « Quand je tourne un film, c’est toujours comme dans un sommeil, et je rêve. Seuls comptent les gens du rêve et les lieux du rêve ». Comme lui, laissons- nous porter.. » Bruno Thévenon (Ecrans Mixtes)
Plus d’informations sur le site du Festival Ecrans Mixtes
Lieu de la prpjection :
CNP Terreaux
40, rue Édouard Herriot
69001 Lyon