Après nous avoir entraînés dans les coulisses de l’écriture d’un soap opera qui n’est pas sans évoquer Plus belle la vie, le romancier Thomas Raphaël confronte son héroïne au cruel monde du septième art. Un ouvrage qui devrait réjouir bien des aspirants romancier et scénaristes…
Rappel des précédents épisodes: en 2011, Thomas Raphaël nous dévoilait les recettes, pas toujours glorieuses, de fabrication d’un grand soap opera français dans La vie commence à 20h10. Devant le succès de l’ouvrage, il ne pouvait décemment pas abandonner Sophie, son héroïne, en pleine déconfiture artistique. La voici donc de retour dans Le bonheur commence maintenant, sur le point de voir adapter son roman sur grand écran…
Si l’intrigue du premier ouvrage était criante de réalisme, le monde du cinéma que décrit Thomas Raphaël dans son second roman est nettement plus fantaisiste, voire fantasmé. L’intérêt de ce second tome réside dans sa protagoniste qui incarne à merveille les rêves et désillusions des aspirants romanciers/scénaristes. On se réjouit, un peu méchamment, de voir sa naïveté désarmante se heurter aux fourberies et vicissitudes de la grande usine à rêve, mais on ne peut que compatir devant des galères qui prennent valeur de rite initiatique et lui souhaiter le bonheur.
Synopsis: Le manuscrit de Sophie a été refusé partout. Un jour, miracle, on lui propose d’en faire un fi lm. Mais Lucas Gardel, le réalisateur, pose une condition : Sophie doit devenir sa directrice artistique. A-t-elle l’expérience nécessaire ? Pas de problème, répond Sophie, qui n’a jamais mis les pieds sur un plateau de cinéma.
La voilà à Paris avec Julien, son neveu, et Mélanie, leur colocataire. Eux, dans la vie, personne ne les a jamais aidés. Ensemble, ils décident qu’ils ont le droit de forcer le destin. Une directrice artistique qui n’a jamais touché une caméra. Une apprentie journaliste infiltrée. Et un étudiant amoureux de son professeur. Oui, il existe des raccourcis vers le bonheur. Mais la route risque d’être un peu plus cabossée.
Et cette ombre qui plane sur eux ? Quand le vent se lève, bonne ou mauvaise fée, Joyce Verneuil n’est jamais loin…
Tendresse, humour, suspense et rebondissements… Toute notre époque prend vie dans ces chroniques romanesques dangereusement addictives. Source: éditeur
Ce roman pétillant et optimiste devrait beaucoup « parler » aux wannabe auteurs, et je l’espère les faire un peu réfléchir: ce faire exploiter n’est PAS la solution pour débuter une carrière de romancier ou scénariste…