(Source:emmenemoiaucinema.com)
Quatrième de couverture des Éditions Nathan Poche:Cher lecteur, Je regrette fort de devoir le dire, mais le livre que voici ne contient rien de plaisant. Il raconte l’histoire de trois enfants qui ont toutes les déveines et collectionnent les calamités. Dans ce seul volume, ils vont affronter un sinistre personnage, de hideux habits qui grattent, un épouvantable incendie, un complot pour dérober leur héritage et de la bouillie froide au petit déjeuner. Pour ma part, je me suis fait un devoir de relater ces funestes épisodes, mais rien ne t’interdit, cher lecteur, de remettre ce livre où tu l’as pris et d’en choisir un plus joyeux. Avec mes sentiments respectueux, Lemony Snicket.
(Source:http://3.bp.blogspot.com)
Ma critique:Le moins que l’on puisse dire c’est que la quatrième de couverture ne mentait pas.En effet,elle indique ceci « si vous souhaitez un livre joyeux laisser celui-là sur l’étagère ».Ce roman m’a beaucoup fait pensé aux histoires de Charles Dickens notamment Olivier Twist ou encore David Copperfield.Je ne pense pas que l’intention de Lemony Snicket était d’égaler le plus grand romancier de l’époque victorienne.Sans nul doute,Dickens a dû avoir une grande influence sur l’auteur comme sur beaucoup d’autres.On retrouve,en effet,ici ce ton pessimiste sombre qui caractérisait les œuvres de Dickens mais dans un style beaucoup plus accessible et plus court.
Néanmoins,nous avons affaire ici à des orphelins qui sont condamnés à une vie malheureuse comme si le pire était toujours à venir et il le sera.Heureusement que dans ce genre d’histoire,certains personnages se révèlent très attachants et c’est la cas des trois membres de la famille Baudelaire.Violette est une fille douée en invention,son frère Klauss est un amoureux des livres et,Prunille est une petite qui adore mordiller tout ce qui bouge.Pour une fois,les rôles sont inversés le garçon aime lire tandis que la sœur aime la mécanique.Le narrateur nous dresse le portrait d’une touchante petite famille qui tente de se serrer les coudes face au cruel Comte Olaf.Ce dernier est une personnage horrible et incarne le méchant par excellence.Assez discret sur ses intentions au début,il va se révéler profondément machiavélique et réserve aux Baudelaire un bien triste sort.Les trois orphelins lancent des appels au secours mais qui resteront malheureusement sans réponse.En effet,ils ne sont que des enfants et les adultes gravitant autour d’eux sont trop occupés comme le notaire ou encore la juge(bien exubérante)qui rêve de devenir la vedette du moment.Ainsi,personne ne voit le terrible piège se refermer sur la famille Baudelaire sauf bien entendu nous,le lecteur ainsi que le narrateur.Ce dernier d’ailleurs évoque leurs mésaventures avec un certain réalisme qui pousse le lecteur à croire que ce n’est pas une histoire mais bien le récit tourmenté d’une famille bien vivante.D’autre part,le narrateur semble lui aussi prendre part à l’histoire et être un personnage à part entière du récit.
(Source:http://c9.img.v4.skyrock.net)
Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire est bien écrit dans un style clair et compréhensible.Les illustrations sont de grande qualité et permet au lecteur d’apposer un visage sur chacun des personnages.Le début du roman souffre de quelques lenteurs au début mais petit à petit,le rythme est pris.Je vous conseille également de voir le film,il est à mon sens très réussi et le costume du Comte Olaf va à ravir à Jim Carrey.En outre,ce tome n’est que le début de folles et dangereuses aventures pour Violette,Prunille et Klauss.De plus,mon petit doigt me dit que le Comte Olaf est le genre de méchant qui ne dit jamais son dernier mot!
Ma note:15 sur 20.