Monstres Academy, critique

Monstres Academy, critique

Bob et Sully sont de retour et cette fois nous allons découvrir leurs années d’études de terreur à la Monstres Academy et c’est un bon moment à passer en famille.

Monstres Academy, critiqueAprès les suites de Toy Story et Cars, et en attendant celle du Monde de Nemo (alors que nous attendions plutôt une suite aux Indestructibles), Pixar replonge cette année dans l’univers de Monstres & Cie. Mais cette fois, ce n’est pas une suite mais bien un prequel puisque nous allons nous intéresser à la jeunesse de Bob et Sully, alors qu’il débarquent à l’université des monstres pour apprendre à terroriser les enfants. Nous découvrons alors que Bob rêvait depuis tout petit de devenir une terreur d’élite et était alors un élève particulièrement studieux tandis que Sully était un tire au flan arrogant. Mais évidemment, les épreuves qu’ils vont affronter pendant leurs années d’études vont les rapprocher et faire d’eux la véritable équipe de choc que l’on a connu.

Pixar reprend donc l’univers déjà foisonnant de Monstres & Cie pour le décliner façon « campus américain» . On y retrouve donc les cours en amphi, les coloc, les fraternités, les soirées arrosées, … tout cela dans une histoire plutôt convenue à base du travail en équipe d’une bande de losers qui va dépasser tous les pronostics pour battre l’arrogance de certains étudiants. Effectivement, l’histoire de teen movie classique à la sauce monstre s’avère assez prévisible mais n’en est pas moins réalisée avec une certaine efficacité et surtout profite de personnages très attachants.

Monstres Academy, critique

Car la force de cette histoire se déroulant avant les événements que l’on connait est de nous montrer nos héros sous un nouvel angle, de sorte que nous comprenions pourquoi et comment ils sont devenus des terreurs d’élite mais aussi de véritables amis qui finiront par tout affronter ensemble. Bien entendu, l’émotion est moins forte que dans le premier film qui bénéficiait de la fraicheur de la découverte mais le message délivré au final, bien que convenu, est tout de même avancé avec une belle honnêteté. Une leçon qui reste intelligente pour les petits qui n’oublieront jamais de rêver et de croire en eux.

Monstres Academy, critique

Si il y a moins de profondeur, Monstres Academy permet en tout cas à ses créateurs de bien s’amuser. Évidemment, la vision des campus US version monstres avec les clichés qu’ils comportent font vraiment sourire. Mais en plus le film propose, après une mise en place un poil longuette, des séquences particulièrement inventives et bien menées à l’instar de cette épreuve ou notre équipe de perdants doit éviter de faire du bruit à la bibliothèque. On peut aussi souligner que le film est parsemé de clins d’œils pour les fans du premier volet. Et les adultes ne seront pas non plus oubliés, le film pouvant leur parler par le message qu’il délivre sur les études et les rêves d’avenir pour leurs mômes mais aussi par quelques références bien senties (l’une des séquences finales faisant penser aux bons vieux films d’horreur est excellente).

Monstres Academy, critique

Alors oui, on regrette forcément que Pixar ne fasse pas preuve d’un peu plus de créativité pour nous offrir une œuvre 100% originale. Mais on ne va pas bouder notre plaisir devant ces retrouvailles avec Bob et Sully qui nous laissent tout de même avec un bon sourire aux lèvres en sortant de la salle.

Monstres Academy, critiqueBonus : the Blue Umbrella

Évidemment, comme pour chaque film Pixar, Monstres Academy est précédé d’un nouveau court-métrage. Cette petite tradition permet à la fois de révéler des talents qui pourraient bien avoir un long-métrage plus tard mais aussi de tester des nouvelles techniques … ou tout simplement de délivrer un pur instant de poésie. The Blue Umbrella combine un peu ces deux derniers éléments en nous racontant l’histoire de la rencontre fortuite de deux parapluie dans une ville bien triste, le tout dans un univers incroyablement photo-réaliste. C’est surprenant, rempli de jolies idées et très touchant, du pur esprit Pixar à savourer.