1-Aux yeux des vivants d’Alexandre Bustillo et Julien Maury
En fait vous ne pouvez plus aider le projet, les souscriptions sont terminées…les dons ont dépassé les espérances et à J-1, le projet a récolté 22 336€ grâce à 137 contributeurs (dont moi). Merci à nous donc! Mais j’avais quand même envie d’évoquer le nouveau film des réalisateurs d’A l’intérieur et Livide.
Actuellement en tournage, le film met en scène la rencontre de 3 adolescents perdus dans la campagne, avec deux personnages étranges et inquiétants, un homme et son fils. Dis comme ça, on ne peut pas dire qu’on s’attend à un renouveau du film d’horreur français, mais attendons de voir ce que Bustillo et Maury vont nous concocter. Jusque là ils ont bien réussi à apporter une touche particulière au cinéma de genre français.
C’est Metaluna Productions, société de production "underground", qui a produit notamment le Theatre Bizarre, qui porte le projet.
Il faut dire que l’équipe du film et l’entourage ont bien su lancer un élan de motivation sur les réseaux sociaux pour atteindre le but de 20 000€ (je précise que si l’objectif n’est pas atteint, rien n’est versé).
Avoir des infos sur Aux yeux des vivants
2-Léa, un ange dans ma maison produit par Jacques-Hervé Fichet
Réalisé par qui, on ne sait pas, ce film fantastique raconte la dépression d’un homme après la perte accidentelle de sa fille. Il fait la connaissance d’une petite fille lui ressemblant, dotée de pouvoirs surnaturels, mais qui semble être la proie de scientifiques.
L’édito évoque la notion d’intelligence artificielle, de robot, de clonage, on peut donc facilement imaginer que la petite fille représentera un croisement de notions d’humanité, opposées à de l’artificiel et de l’illusion. Elle sera la solution à la dépression d’un homme et aux problèmes scientifiques de chercheurs.Les films français de ce genre sont encore trop rares (et médiocres), et c’est également un genre qui peut encore proposer des nouvelles idées. Encourageons le…
Produire Léa, un ange dans ma maison
3-Noos de Nicolas Fidala
"Quelque chose menace l’existence même de l’univers. C’est l’heure de faire ses deuils, la vie ne sera plus jamais comme avant.
Un père et une fille, longtemps séparés, vivent ces moments ultimes.
Des chemins se croisent et permettent de se raccrocher à l’essentiel d’une vie qui nous emporte et nous mène, indépendamment de notre volonté, vers l’inconnu."
Voilà comment est présenté ce film québécois, un résumé bien compliqué pour en fait évoquer comment les liens familiaux peuvent relier deux inconnus à l’aube d’une fin du monde. Un mélange de science fiction et de drame, qui éveille ma curiosité.
Produire Noos
4-Art d’corps, documentaire de Thomas Lavergne
The queerest of the queer, les paroles de cette chanson de Garbage pourraient résumer l’idée de ce documentaire ambitieux, un brin provocateur, qui tentera d’évoquer en 20 minutes le mouvement Queer venant de San Francisco, avec notamment le Queer Cultural Center.
Cette association d’artistes bizarroïdes est née d’un besoin de réponse via l’art sous toutes ses formes, face à la stigmatisation ou au rejet que connaissent d’abord les gays ou transexuels, mais aussi face à un hétérosexisme, également contesté par des hétéros. Bref, Art d’corps propose un mélange des genres et des cultures, associé à la découverte d’un mouvement peu connu en France, le tout traduit par l’art, il y a toutes les raisons de soutenir ce projet.
5-Porte à porte de Claude Vadasz
Court métrage se définissant comme comédie/thriller, Porte à porte raconte les mésaventures de deux commerciaux, qui, en démarchant des particuliers, se retrouve dans une situation compliquée.
Porté par l’association Flonflons, située à Lille, le projet est donc le fruit d’une imagination et d’un travail entièrement collectif. L’équipe du film a envie de partager, et n’hésite pas à présenter, expliquer ses membres et sa démarche. Le projet n’a pas de grande prétention, l’esprit est plutôt détendu, avec un accent sur l’aspect associatif, le résultat peut être intéressant.
Pour produire Porte à Porte
6-Seven Days Out, documentaire de la société RELATIV
Projet lancé par la société audiovisuelle RELATIV, Seven Days Out veut s’intéresser à un énorme festival de musique, le Sziget Festival, situé à Budapest, existant depuis 1993, se déroulant sur une semaine et réunissant environ 400 000 personnes. Le site du festival est situé sur l’île d’Obuda. Tout un programme donc.
Les auteurs s’intéresseront à cette micro société qui s’organise et se réunit autour de la musique, faisant intervenir autant des festivals et les organisateurs, que des professionnels extérieurs, s’interrogeant sur cette formation éphémère d’une communauté.
Pour produire Seven Days Out