Dans le bureau de Joyce Carol Oates

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Rien ne nous en apprend plus sur un auteur que d’examiner le lieu où il travaille. Si quelques scénaristes se vantent de pouvoir écrire n’importe où, la plupart d’entre eux ont besoin de se réfugier dans un lieu dédié. C’est dans ce sanctuaire qu’ils passent de longues heures solitaires à créer leurs histoires, coupés du reste du monde. Je vous propose de découvrir, à travers cette nouvelle rubrique, les bureaux de quelques scénaristes français(e), mais aussi leurs méthodes, leurs routines d’écriture…

En attendant de reprendre le cycle des interviewes, je vous propose de nous glisser dans le bureau de l’une de mes romancières favorites, l’immense Joyce Carol Oates…

Née en 1938, Joyce Carol Oates est sans conteste l’une des plus grandes romancières contemporaines. Elle a signé une quarantaine de romans, dont Blonde, We were the MulvaneysThe Gravedigger’s DaughterMy sister my love, (et une dizaine de romans policiers sous pseudos), près de trente recueils de nouvelles, mais aussi des pièces de théâtre, des essais, de la poésie… Son oeuvre a été honorée près de vingt fois, dont une fois en France, avec le Prix Fémina du Meilleur Roman Etranger pour The Falls, en 2005.

Depuis 1964, elle brosse un portrait quasi sociologique de la société américaine, disséquant toutes les couches sociales et s’inspirant souvent de faits divers. Etrangement son oeuvre n’a été adaptée que cinq fois sur grand écran, la dernière fois par Laurent Cantet avec Foxfire, confessions d’un gang de filles.

Je suis tombée, via le webzine Actualitté, sur un passionnant reportage du New Yorker dans lequel la romancière nous ouvre les portes de sa demeure et de son bureau, raaaaa:

Voici en  bonus une masterclass qu’elle a animée à l’Université de San Francisco en 2011 (dix bonnes minutes de blabla à zapper avant son intervention):