Red 2, critique

Par Fredp @FredMyscreens

Bruce Willis et ses potes retraités ne peuvent même plus faire leurs courses tranquilles pendant la semaine, les voilà repartis dans une nouvelle mission pour sauver leur peau et le monde.

En 2010, Red avait créé la surprise au box-office. Il faut dire que ce sympathique divertissement sans prétention et réalisé avec efficacité (à défaut d’inventivité) et l’appui d’un beau casting enthousiaste avait de quoi faire passer 2 heures sans prise de tête. Évidemment, avec ce succès, la suite était inévitable. Toujours aussi peu inspiré par le matériel de base du comic book de Warren Ellis, Red 2 nous offre donc à peu près la même histoire pour que le premier film, à savoir un complot qui tente de tuer Bruce Willis et ses amis, la différence étant que cette fois les personnages sont bien établis et qu’ils peuvent maintenant se permettre de faire un petit tour du monde.

Paris, Londres, Moscou, voilà donc un petit peu les destinations prévues pour que Bruce Willis, John Malkovitch, Helen Mirren and co passent des vacances pas chères. A cette fine équipe déjà rodée s’ajoutent un Anthony Hopkins plus cabotin que jamais, Catherine Zeta Jones en éternelle vamp, et le ninja Byung Hun Lee venu donner quelques coups de pieds dans le vide. Inutile de dire que l’entente au sein du petit groupe fonctionne très bien et ils s’en donnent tous à cœur joie.

Hélas, ce sera bien la seule chose à retenir du film car Red 2 ne fait pas beaucoup évoluer ses personnages et se contente d’une histoire sans surprise, reprenant exactement les mêmes éléments que le premier volet. Sans aucune inventivité, la comédie d’action roule pendant 2 heures sur un sentier ultra balisé et du coup, c’est l’ennui qui prime. Si le ton sans prise de tête et sans trop de prétentions est toujours là, mais il souffre tout de même de sacrées baisses de régimes assez régulièrement.

Et il ne faudra pas compter sur le gentil yes man Dean Parisot pour apporter un petit plus au film puisqu’il calque sa réalisation sur ce qu’avait fait Robert Schwentke. Ce sont donc des scènes d’action assez claires, des poursuites sympas mais sans grand génie qui vont tenter de rythmer le film. Le niveau d’efficacité exigé étant le minimum syndical, sans être tape à l’œil ni honteux, le film fait donc son office de base mais sans grande exigence, sans nous étonner, sans nous emporter.