Gia Coppola & James Franco sur le tapis rouge du Festival de Venise
Si je devais me faire adopter par une famille de cinéastes ce serait sans conteste le clan Coppola. Je suis, vous le savez, une fan inconditionnelle des rejetons du grand Francis Ford, mais aussi de sa petite-fille, Gia. Après s’être brillamment illustrée en tant que photographe, puis avoir fait ses armes de cinéastes dans les domaines de la pub, du clip et du court-métrage, la jeune artiste signe un premier long-métrage, Palo Alto, que j’ai furieusement envie de découvrir!!!
Dans la famille Coppola je demande Francis Ford, le patriarche cinéaste, Sofia et Roman, les rejetons surdoués, une tripotée de cousins dont Nicolas Cage, movie star survitaminée et Jason Schwartzman, acteur iconique du cinéma indé, musicien et scénariste. Il faudra désormais compter avec la troisième génération, incarnée par Gia, fille de Gian-Carlo Coppola, aîné prodigue qui devait succéder au pater familias mais disparut en 1986 à l’âge de 22 ans. Ce drame inspire d’ailleurs fortement Twixt, dernier opus de son père.
Loin de chercher à fuir son encombrant ADN, Gia Coppola a toujours fait preuve d’une détermination sereine à suivre les pas de Roman et Sofia. On sent bien entendu leurs deux influences dans ses premières oeuvres photographiques, puis dans les clips et courts-métrages publicitaires qu’elle signe pour des labels über trendies. Mais elle a imposé très tôt un style et un humour très personnels dans ses créations, de quoi filer des complexes à bien des cinéastes en herbe…
Le scénario de Palo Alto est basé sur un recueil de nouvelles de James Franco, qui joue d’ailleurs dans le film, dont Gia Coppola signe écriture et réalisation. Le buzz en festivals, repris par la presse US, est considérable. Mais ce n’est pas ça à vrai dire qui me rend trèèèès impatiente.
Thématiques abordées, casting (Emma Roberts, Nat Wolff, Val Kilmer, James Franco donc), esthétique, tout me fait saliver dans ce premier long-métrage et je ne suis pas la seule dans ce cas, n’est-ce pas Mat?
Copyright©Nathalie Lenoir 2013