Il a été un des plus importants représentants d’une génération de jeunes gens en colère qui débute au cinéma dans les années 1960 en Italie. Prima della rivoluzione en 1964 interroge le rôle de l’intellectuel communiste. Tentation théorique (confronter Marx et Freud) et tentation esthétique (une fascination pour l’opéra) s’affrontent au cœur d’une œuvre qui adapte Borges (La Stratégie de l’Araignée) ou Moravia (Le Conformiste). Les rapports entre le sexe et la société sont au cœur de son énorme succès, Le Dernier Tango à Paris (1972). Le Dernier Empereur, Un thé au Sahara et Little Buddha sont d’ambitieuses fresques qui s’éloignent de l’Europe où il reviendra notamment avec Innocents, réalisé en 2003, et Moi et Toi en 2012, retrouvant ses obsessions premières.
La cinémathèque Française lu rend hommage au mois d’octobre, en le recevant et en organisant une rétrospective.
Le détail des projections |
Samedi 14 septembre à 14h30 : Lecon de cinéma : « Bertolucci par Bertolucci »
A la suite de la projection du Conformiste (Il Conformista) de Bernardo Bertolucci, rencontre avec le cinéaste animée par Serge Toubiana et Jean-François Rauger.
« Ce que j’aime penser c’est que je suis un petit metteur en scèneunderground qui s’est infiltré dans le grand cinéma commercial pour foutre le désordre ! » Bernardo Bertolucci, 1990
Cette leçon de cinéma sera retransmise en direct sur le site de La Cinémathèque en partenariat avec arte.tv.
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Samedi 14 septembre à 20h30 : Projection exceptionnelle : Le Dernier empereur (version restaurée 3D)
Présentée à Cannes Classics en mai dernier, cette restauration, supervisée par Bernardo Bertolucci, le chef-opérateur Vittorio Storaro et le producteur Jeremy Thomas, sera montrée en avant-première et en présence de Bernardo Bertolucci.
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