"Les nouvelles aventures de Green Arrow/Oliver Queen, combattant ultra efficace issu de l’univers de DC Comics et surtout archer au talent fou, qui appartient notamment à la Justice League. Disparu en mer avec son père et sa petite amie, il est retrouvé vivant 5 ans plus tard sur une île près des côtes Chinoises. Mais il a changé : il est fort, courageux et déterminé à débarrasser Starling City de ses malfrats…"
Après une première saison très plaisante, car plus dans la veine de la saga The Dark Knight (vengeance, rédemption, solitaire, héros…) que dans la continuité de ce qui avait été fait dans la série Smallville, Arrow s’est imposé comme une série à suivre de très près. On devait ce succès notamment à une écriture assez sombre et qui prenait la peine de développé des personnages afin de les lier aux spectateurs, mais on doit aussi le succès de cette série à son casting porté par un Stephen Amell très convaincant.
Le 9 octobre dernier, la seconde saison a connu son démarrage aux États-Unis (en demi-teinte avec seulement 2.7 millions de téléspectateurs) et comme pour toute série très attendue, ce season premier ce devait de lancer la saison sur des chapeaux de roues. Les scénaristes savaient quoi faire et ils ont réussi à merveille à relancer la série. Tout d’abord, l’on retrouve une construction similaire à ce qui était présent dans la première saison. Le spectateur est plongé dans la ville de Starling City, mais divers flashbacks viennent interrompre le récit afin de nous permettre de découvrir ce qui est arrivé à Oliver sur l’île où il s’était échoué plusieurs années auparavant. Avoir deux récits en un n’est pas un problème si le montage est bien fait et si les flashbacks ne coupent pas les séquences durant une montée d’adrénaline. Pas de soucis à se faire à ce niveau, le montage est toujours maîtrisé et il serait même judicieux de dire qu’il s’avère meilleur surtout concernant les scènes d’actions qui sont très nombreuses. Mieux cadrées, mais surtout plus dynamiques, les scènes de combats sont très plaisantes et prouve aux spectateurs la supériorité de l’archer sur ces ennemis. Sublimé par une réalisation convaincante, l’épisode est dans la continuité de ce qui avait été fait dans la première saison avec quelques améliorations.
Un premier épisode est synonyme d’introduction et qui dit introduction, dit début d’une nouvelle ère. Assez bien ficellé même si prévisible et dans la continuité du modernisme mis en place par la licence Marvel ou même la saga The Dark Knight, Arrow conserve sa noirceur tout en développant un scénario centré autour de plusieurs héros. Solitaire sans vraiment l’être, l’archer vert va découvrir plusieurs nouveaux héros et ce premier épisode nous en présente deux dont un que vous connaissez déjà. Le second n’est autre que Black Canary qui fait une apparition scripté et assez mal conçu à la fin de l’épisode. Malgré ce problème d’écriture, on est satisfait de la voir débarquer aussi tôt dans la saison. Le scénario semble partir sur des bases solides, avec des personnages qui prennent une ampleur plus conséquente (Felicity Smoak et Roy Harper) et d’autres qui se font discrets (Moira Queen) ce qui n’est pas plus mal. En espérant que la relation instaurée entre Oliver Queen et Laurel Lance ne prenne pas une place trop conséquente dans le scénario de cette seconde saison pour lui éviter de tomber dans les clichés du genre. Même si cet épisode est très convaincant, il reste du chemin à faire à la série et j’espère fortement que le scénario réussira à se développer correctement et qu’il nous réservera des surprises et révélations concernant Oliver Queen et les différents personnages pour éviter toute lassitude et redondance.