Vendredi 29 novembre à 20h00, au cinéma Comoedia : "Glissements progressifs du plaisir" d’Alain Robbe-Grille

Par Journal Cinéphile Lyonnais @journalcinephil

Dans le cadre de la 12ème Biennale d’Art Contemporain de Lyon.

A l’occasion de la sortie en DVD des films d’Alain Robbe-Grillet édités par Carlotta Films, le Comoedia propose une projection exceptionnelle du film de Robbe-Grillet "Glissements progressifs du plaisir" suivie d’une rencontre avec Catherine Robbe-Grillet et Jean-Max Colard (Les Inrocks)

Glissements progressifs du plaisir
Alain Robbe-Grillet
Avec Anicee Alvina, Olga Georges-Picot, Jean-Louis Trintignant
France, 1H46, 1974
Date de sortie : 7 mars 1974
Date de reprise : 6 novembre 2013

Synopsis

Une jeune fille est suspectée du meurtre de son amie, une femme plus âgée avec laquelle elle entretenait une relation pervertie. Placée dans une maison de redressement tenue par des religieuses, elle reçoit la visite d’un magistrat, d’un pasteur, ainsi que d’une jeune avocate qui ressemble étrangement à son amie défunte. Pourvue d’une imagination fertile, la jeune fille mélange ses rêveries d’enfant à une sensualité déjà très consciente, opérant sur les adultes qui l’approchent une modification sournoise de l’esprit comme de la chair

Anicée Alvina et Michael Lonsdale dans Glissements progressifs du plaisir

A propos du film

Jean Louis Trintignant et Isabelle Huppert

Avec Glissements progressifs du plaisir, Alain Robbe-Grillet retrouve pour la troisième fois Jean-Louis Trintignant. Leur collaboration remonte à 1967 sur Trans-Europ-Express, puis l’année suivante avec L’Homme qui ment où l’interprète a reçu l’Ours d’argent du meilleur acteur au Festival du film de Berlin. Ils renouvelleront une dernière fois leur association en 1975 avec Le Jeu avec le feu.

Isabelle Huppert a fait ses débuts au cinéma dans Glissements progressifs du plaisir avec un petit rôle de figurante.

« Cette forme labyrinthique que l’on retrouve dans tous mes livres, dans tous mes films, est une chose qui m’intéresse, que j’ai envie d’interroger. J’ai l’impression que tout ce que l’homme construit, à l’heure actuelle, ce sont des labyrinthes. (…) Comme mon propos est de parler de ce monde dans lequel je vis, les éléments qui me viennent directement sous la plume ou la caméra, ce sont évidemment ces murs qui nous enferment et nous écrasent : la peur, l’angoisse, le sadisme, etc. Oui, le labyrinthe m’apparaît comme un matériau qui demande à être parlé. » Alain Robbe-Grillet

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