Pendant 5 jours, La Cinémathèque française célèbre l’histoire du cinéma sous toutes ses formes grâce à une large sélections de restaurations et de films d’archives rares.
Pour sa deuxième édition, le festival propose plus de 40 séances à travers cinq sections de programmation dont une carte blanche à William Friedkin en sa présence, ainsi que des ateliers, conférences, tables rondes, ciné-concerts et démonstrations d’appareils. Cette année le festival s’élargit en proposant un programme hors-les-murs en partenariat avec l’ADRC et l’AFCAE.
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LE PROGRAMME :
Carte blanche à William Friedkin
À l’occasion de la restauration, par la Warner, de son film Sorcerer, remake exacerbé du Salaire de la peur de Henri-Georges Clouzot, William Friedkin nous fait le plaisir d’être parmi nous pour une carte blanche de cinq films, parmi lesquels Le Samouraï de Jean-Pierre Melville (restauré par Pathé), A cause d’un assassinat d’Allan J. Pakula, ou Le Trésor de la Sierra Madre de John Huston.
William Friedkin présentera toutes les séances de sa carte blanche.
Restaurations et incunables
De Shoah de Claude Lanzmann, restauré par Why Not Production, au premier film en couleurs de Yasujiro Ozu, Fleurs d’equinoxe, à Fanny et Alexandre d’Ingmar Bergman, l’eccléctisme sera à nouveau de mise dans cette section de programmation.
A noter également, un ciné-concert exceptionnel par le grand jazzman Louis Sclavis sur Le Métis d’Allan Dwan, et une nuit avec le Fantômas de Feuillade, restauré par Gaumont Pathé Archives, accompagné par un orgue de cinéma.
Hommage à la Cineteca di Bologna
Depuis maintenant 50 ans, la Cineteca di Bologna est une des archives en Europe parmi les plus dynamiques et les plus modernes. Son directeur, Gian Luca Farinelli, présentera des films récemment restaurés à Bologne dans le laboratoire L’Immagine Ritrovata. Entre autres, Païsa de Roberto Rossellini, Manille de Lino Brocka, ainsi que les films de Chaplin pour la Mutual.
Les couleurs du cinéma muet.
Peinture à la main, pochoirs, teintages, virages ou encore séquences en Technicolor font partie intégrante du cinéma muet. Pourtant, la couleur est longtemps restée occultée. Depuis une vingtaine d’années, les archives ont travaillé à revenir aux nitrates originaux et à mettre au point des techniques de reproductions adaptées. Découvrez le charme des premières images animées en couleurs avec notamment des projections accompagnées à l’orgue de cinéma.
Raj Kapoor, le showman
À l’occasion du Centenaire du cinéma indien, hommage à Raj Kapoor, avec le concours de l’Ambassade de l’Inde.
Raj Kapoor fut l’un des géants du cinéma hindi à la période de l’Indépendance. Dans les années 1940 et 50, il réalise quelques films qui renouvellent en profondeur le cinéma hindi. Ses œuvres reprennent à leur compte les conventions de l’époque : chants, danses, durée hors norme et goût prononcé pour le mélodrame. Mais le cinéma de Kapoor cherche du côté des néo-réalistes, de Chaplin, d’Orson Welles ou de Frank Capra, et parvient à fondre les formes de façon virtuose.
Le festival Hors les murs
Cette année le festival s’élargit en s’associant, grâce au concours de l’Agence pour le Développement Régional du Cinéma (ADRC) et de l’ Association Française des Cinémas d’Art et Essai (AFCAE) à une dizaine de salles à Paris, en région parisienne et dans des villes de province (Beauvais, Caen, Nancy, Nîmes ou Pessac…).
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