Au théâtre de la Renaissance, théâtre, musique et cinéma avec "The Animals and children took to the streets"

Par Journal Cinéphile Lyonnais @journalcinephil

Le Théâtre de la Renaissance accueille les 18 et 19 décembre 2013,  un spectacle où s’entrecroisent le cinéma, le théatre, et la musique. C’est une oeuvre que chaque spectateur peuplera de ses souvenirs et de ses références. Pour certains, ce sera Tim Burton ou Méliès, pour d’autres Roald Dahl ou Dickens, Fritz Lang ou Kafka, Les Triplettes de Belleville ou L’Opéra de quat’sous… D’une précision toute magique, toujours entre sourire et larmes, ce spectacle pose poétiquement et très politiquement, la question de l’espoir possible dans un monde désenchanté. Un moment de grâce et d’originalité subversive à partager entre petits et grands.

 Créé en 2010, par la compagnie anglaise 1927, à l’Opéra House de Sydney et révélé en France au Festival d’Avignon 2012, ce spectacle est une performance à la croisée du cinéma muet du début du XXème siècle et du roman graphique du XXIème siècle. A la manière de Tim Burton, plein d’humour et d’un anglais très précis, trois comédiennes évoluent sur le plateau dans un univers visuel proche du livre animé et dont elles sont prisonnières.

Le spectacle est anglais (surtitré en français).
Plus d’informations sur le site du théâtre : http://www.theatrelarenaissance.com
Théatre de la renaissance, 7 rue Orsel. Oullins (Métro, ligne B, arrêt Oullins-gare)

 The Animals and children took to the streets

Mercredi 18 et jeudi 19 décembre à 20h

(Théâtre, musique et film d’animation, dès 10 ans) 

Description

Un soir de 1927, la petite Agnès Eaves et sa maman découvrent Bayou Mansion, immeuble abandonné dans une banlieue pauvre et délabrée. Ici tout est possible, le meilleur comme le pire. Les voisines racontent les vieilles histoires du quartier. Ici, autrefois, les enfants cassaient tout, jusqu’à ce que le maire trouve une solution : des chewing-gums fourrés aux tranquillisants. Sur des chansons aux accents de Kurt Weil, dans un univers visuel où chacun trouve ses références, de l’expressionnisme allemand à Roal Dahl, en passant par Kafka, Dickens ou encore Georges Méliès, des images projetées donnent l’illusion d’un livre animé dont les acteurs sont prisonniers. Agnès nous entraîne dans son rêve (ou son cauchemar) étrange et subversif, oscillant toujours entre le rire et les larmes.

Avec cette performance artistique, l’auteur Suzanne Andrade et le réalisateur Paul Barrit posent de manière originale et poétique la question de l’espoir.

« Ce conte musical nous emmène dans un univers onirique, ludique et fantastique entre Buster Keaton et Tim Burton »

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