[Critique Cinéma] Lovelace – Amanda Seyfried

Par Nivrae @nivrae

Lovelace sortira au cinéma le 8 janvier 2014, c’est un film de Rob Epstein et Jeffrey Friedman.

Synopsis : A la fin des années 60, Linda étouffe au sein de sa famille que sa mère, aussi rigide que ses principes religieux, dirige d’une main de fer. C’est une belle fille de 20 ans, prête à embrasser la vie avec enthousiasme malgré sa timidité et sa naïveté. Quand elle rencontre Chuck Traynor, elle ne résiste pas à son charisme viril, quitte le domicile familial pour l’épouser et fait auprès de lui l’apprentissage d’une liberté qu’elle soupçonnait à peine. Chuck la persuade de ses multiples talents et l’incite à se laisser filmer lors de leurs ébats. Amoureuse et soumise, elle accepte de jouer quelques scènes d’un film pornographique. Quelques mois plus tard, en juin 1972, la sortie sur les écrans de GORGE PROFONDE fait d’elle du jour au lendemain une star unique. Vivement encouragée par Chuck, Linda saisit à bras-le-corps sa nouvelle identité de reine de la liberté sexuelle.

Casting : Amanda Seyfried, Peter Sarsgaard, Sharon Stone, Robert Patrick, Juno Temple, Bobby Cannavale, Wes Bentley, James Franco

Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

Le petit Chaperon Rouge est de retour au cinéma, exit les romances et le fantastique, Amanda Seyfried incarne ici Linda Lovelace actrice pornographique rendue célèbre par « Gorge Profonde » en 1972.

Ce film est un biopic sur l’actrice, son arrivée dans le milieu, son mari, son premier film, la célébrité … on voit surtout la face sombre de sa vie à savoir ce qu’elle a raconté après son succès… les violences de Chuck Traynor son mari.

Son histoire est un drame et ça ressort très bien à l’écran, j’ai trouvé qu’on comprenait facilement la souffrance, que le message passait vraiment bien. Amanda Seyfried incarne très bien la jeune femme, son innocence, son ignorance… finalement elle a toujours le même type de rôle dans le fond.

Aux côtés d’Amanda on remarque Peter Sarsgaard dans le rôle du mari violent mais aussi Sharon Stone qui joue la mère de Linda ou encore James Franco qui incarne le très célèbre Hugh Hefner. Un casting surprenant mais très bien choisi, à l’écran c’est un sans faute pour tous. On a même le plaisir de voir un peu Juno Temple, dont je suis une fan absolue!

Le plus gros problème du film, à mon avis, c’est la photographie, un espèce de filtre genre « année 70″ a été rajouté à l’image ce qui donne un effet vieillot mais pas forcément agréable. Pour les adeptes, c’est comme si tout était filmé avec un filtre instagram (troll inside).

Bon, il y a aussi le souci du scénario, il a été découpé à la machette, on fait des sauts dans le temps un peu n’importe comment, c’est déroutant et pas forcément simple pour le spectateur.

Linda n’a pas eu une vie simple, ce n’est pas le premier film et ce ne sera pas le dernier sur sa vie. Malgré les soucis de photographie et de scénario j’ai quand même trouvé que le film lui rendait hommage. L’actrice décédée en 2002 c’est longtemps battue contre le milieu pornographique et les violences faites aux femmes, cette part de sa vie n’est pas trop abordée mais au moins on comprend mieux son combat.

Ma note : 5/10 biopic intéressant malgré les soucis de réalisation