De : David O Russell
Avec: Bradley Cooper(Very Bad Trip,American Bluff),Jennifer Lawrence(Hunger Games,American Bluff),Robert de Niro(Casino,Taxi Driver),Jacki Weaver(Animal Kingdom,Stoker),Chris Tucker(Le cinquième élément,Rush Hour).
Synopsis Allociné: La vie réserve parfois quelques surprises…
Pat Solatano a tout perdu : sa maison, son travail et sa femme. Il se retrouve même dans l’obligation d’emménager chez ses parents. Malgré tout, Pat affiche un optimisme à toute épreuve et est déterminé à se reconstruire et à renouer avec son ex-femme.Rapidement, il rencontre Tiffany, une jolie jeune femme ayant eu un parcours mouvementé. Tiffany se propose d’aider Pat à reconquérir sa femme, à condition qu’il lui rende un service en retour. Un lien inattendu commence à se former entre eux et, ensemble, ils vont essayer de reprendre en main leurs vies respectives.
MA CHRONIQUE:
Voilà c’est fait!Un an après sa sortie,je l’ai enfin vu.Happiness Therapy était tel que je l’imaginais:très surestimé.Dans un sens,j’ai eu raison de ne pas le regarder de suite.Le film n’est pas mauvais mais pas extraordinaire non plus.Même après le visionnage,j’ai eu du mal à comprendre le tel engouement qu’il a suscité surtout face à Zero Dark Thirty(que j’ai vu juste après ce film là d’ailleurs) ou encore The Impossible.Un film autant plébiscité par les journalistes et le public,forcément on s’attend à quelque chose d’inoubliable,de fantastique.
(Source:http://www.lefigaro.fr)
Commençons alors par ce qui m’a dérangé si vous le voulez bien.D’une façon générale,je trouve que c’est un film qui se cherche beaucoup et qui n’arrive jamais vraiment à s’inscrire dans un genre précis.En effet,il oscille entre drame,comédie et comédie romantique.Du coup,le rythme général en prend un sacré coup.Tantôt,on a droit à des passages rapides et quelquefois des passages à vide.On a tendance à s’attarder sur des moments peu importants et à contrario,à raccourcir les moments les plus intéressants.Je pense notamment aux scènes de danse;on voit à peine la chorégraphie pour l’entrainement.Rajoutons à cela,une façon de filmer bien déstabilisante de la part de David O Russell qui est accro aux gros plans et aux plans de dos notamment ceux du personnage de Bradley Cooper.Sans doute est ce une façon de symboliser,d’immortaliser l’état bipolaire du personnage.Mais,cette façon de tourner autour de lui est redondant et donne le tournis au spectateur.Cela donne également une impression de documentaire.En outre,beaucoup ont critiqué Christopher Nolan lors du dernier Batman car il avait quasiment enchaîné un plan sans neige de Gotham sur un Gotham enneigé.Ici,on passe à une rapidité surprenante à décembre et surtout au fameux concours de danse sans intermède entre.
(Source:http://images.allocine.fr)
Pour ne rien arranger,l’amour fait son apparition à ce moment là du moins de façon officielle.Cela arrive juste parce que ça devait arriver,que ça sonnait bien sans doute.Et,le final bien que agréable nous rappelle étrangement celui de Bridget Jones 1.Ce qui m’amène à un autre point,Jennifer Lawrence.Tout le monde a salué sa prestation,elle a même remporté un Golden Globe et un Oscar pour ce rôle face à Naomi Watts(magnifique mère courage dans The Impossible)et Jessica Chastain(brillant agent de la CIA).Soyons honnête,s’il fallait saluer la performance de quelqu’un c’est bien celle de Bradley Cooper.Outre son charme évident,il est dans ce film à des années lumières de ses rôles dans Very Bad Trip.Exit le trash,place à l’émotion,la prise de risque et l’originalité.Son personnage est très touchant,sa métamorphose tout au long du film suscite la sympathie,l’empathie bref que des choses positives.Pour moi,c’est lui qui porte le film et sa prestation aurait mérité un prix.Pour revenir à JL,j’ai du mal à voir ce qui est oscarisable dans sa prestation.Bien sûr,elle est très belle mais son jeu n’offre vraiment rien d’exceptionnel.D’ailleurs,le casting secondaire a tendance à éclipser cette dernière avec un Robert de Niro accro aux paris et un Chris Tucker foufou pour ne pas changer.
Par ailleurs,le film a tendance à oublier que ses personnages sont atteints de bipolarité et de dépression.On se rend compte finalement que presque tout le monde est fou et ce,à des degrés divers.RDN est accro aux paris et est persuadé qu’un mouchoir bleu et son fils à côté de lui,lui fait gagner des matchs.Le voisin fou qui fait des interviews sur la folie…au fond les gens normaux ont l’air aussi fous que les vrais fous.Et de cette folie,sortira peut-être quelque chose de bon.
(Source:http://www.clyne.fr)
Un film dont je n’ai pas toujours saisi les tenants et les aboutissants.Peut-être que mes a prioris étaient trop forts et donc,je n’ai pas été gagné par cette vague excelior.