Les nouvelles mes-aventures d’Harold Lloyd

Le génie du burlesque est de retour avec de nouvelles aventures toujours plus désopilantes ! 

Harrold Loyd

Les nouvelles mes-aventures d’Harold Lloyd
De Hal Roach, Harold Lloyd

Avec Harold Lloyd
Etats-Unis. 1919 – 00h48. N&B. Muet. Dès 4 ans. Copie neuve restaurée.
Date de sortie 9 avril 2014

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Synopsis

Troisième grand comique du cinéma muet américain avec Charlie Chaplin et Buster Keaton, Harold Lloyd est resté célèbre comme « l’homme aux lunettes d’écaille ».

Dans ce nouveau programme de 4 courts-métrages, il campe un personnage de jeune amoureux un peu gauche en prise à des situations plus loufoques les unes que les autres : qu’il soit maître-nageur malgré lui ou prisonnier d’une étrange tribu de femmes pirates, Harold Lloyd se joue de tous les obstacles pour séduire sa belle. Quatre histoires hilarantes et rocambolesques à découvrir pour la première fois en version numérique restaurée !

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HAROLD CHEZ LES PIRATES (Captain Kidd’s Kids) 
d’Hal ROACH (1919, USA, 19 min, N&B)

Pour fêter son mariage prochain, Harold, jeune homme riche et oisif, organise un enterrement de vie de garçon un peu trop arrosé. Lorsque sa future belle-mère l’apprend, elle décide de rompre les fiançailles et emmène sa fille de force sur les îles Canaries. Harold se lance alors à sa recherche. Il se retrouve bientôt prisonnier sur un bateau rempli de femmes pirates dont le chef n’est autre que sa belle-mère ! 

Harold chez les pirates, réalisé à la fin de l’année 1919, est l’un des tout premiers films à deux bobines de Lloyd. La durée de ses courts-métrages est désormais doublée, et les moyens financiers décuplés – illustration des intertitres, augmentation du nombre de comédiens et figurants. Harold interprète ici un homme de la haute société qui perd temporairement sa supériorité sociale… et se retrouve condamné à travailler pour des femmes ! Lloyd use de son habituel ressort comique pour se moquer ici de la question des classes sociales et de la misogynie ambiante. Il s’agit là de sa dernière collaboration avec son actrice fétiche Bebe Daniels – qui signera peu après un contrat avec le grand réalisateur Cecil B. DeMille.

UN, DEUX, TROIS, … PARTEZ ! (The Marathon)
d’Alf GOULDING (1919, USA, 10 min, N&B)

Les parents de Bebe organisent une « course aux prétendants » pour marier leur fille. Accourt alors tout un groupe de notables venus tenter leur chance, tous plus fortunés les uns que les autres, au grand dam d’Harold, jeune homme de condition modeste auquel Bebe n’est pas indifférente. Pour échapper aux parents et aux prétendants jaloux, il va devoir ruser et sera entraîné dans des situations bien loufoques !
Tourné à la fin de l’année 1918, Un, deux, trois… partez ! met en scène une incroyable coursepoursuite entre Harold et sa fiancée, semée d’obstacles tous plus cocasses les uns que les autres. Lloyd se révèle un véritable virtuose du rire, notamment lors de la célèbre et hilarante scène du miroir – qui influencera par la suite les Marx Brothers dans La Soupe au canard (1933). Interprété par sa troupe habituelle – composée du loufoque Harry Pollard et de la belle Bebe Daniels – Un, deux, trois… partez ! est digne des meilleurs vaudevilles. Un sommet !

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MON AMI LE VOISIN (Just Neighbors)
d’Harold LLOYD & Frank TERRY (1919, USA, 9 mn, N&B)

Harold habite avec sa femme dans une jolie petite maison en banlieue. Il mène une existence paisible aux côtés de son voisin, qui est aussi son meilleur ami. Un jour, ce dernier décide de faire un élevage de poules dans son jardin. Lorsque le chien d’Harold libère accidentellement les animaux, il va provoquer toute une série de catastrophes qui vont mettre fin à l’entente parfaite entre voisins…

Avec ce court-métrage réalisé durant l’été 1919, Harold Lloyd prolonge la grande tradition du slapstick, genre comique très physique, centré sur l’exagération des mouvements, et popularisé par les premières comédies américaines. La vivacité des scènes d’action présentes dans Mon ami le voisin, ainsi que l’invention permanente des péripéties, font que l’intérêt ne faiblit pas une seconde. Un nouveau genre se confirme également dans le cinéma de Lloyd, celui de la comédie sociologique, car c’est bien de l’Amérique des années 1910 dont parlent ses films. Harold est ici ce banlieusard obligé de prendre tous les jours le train pour se rendre au travail, comme des milliers d’autres Américains. À travers cette histoire, Lloyd témoigne ainsi admirablement de l’urbanisation et de la modernisation des États-Unis au début du XXe siècle.

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HAROLD À LA RESCOUSSE (By the Sad Sea Waves) 
d’Alf GOULDING (1917, USA, 10 mn, N&B)

Harold est amoureux de la jolie Bebe mais les filles sur la plage n’ont d’yeux que pour le maître-nageur, pourtant profondément antipathique. Notre héros décide de le devenir à son tour afin de se rendre irrésistible auprès de la gent féminine. Mais Harold a oublié une chose importante en endossant l’uniforme de maîtrenageur : c’est qu’il doit aussi secourir les gens en détresse. Difficile quand on ne sait pas bien nager !

Harold à la rescousse est l’un des premiers courts-métrages mettant en scène le personnage de « l’homme aux lunettes d’écaille ». À cette époque, Lloyd et son producteur Hal Roach ne savent pas encore si ce personnage aura les faveurs du public américain – ce qui sera bien évidemment le cas. Tournée pendant l’été 1917 sur la plage de Santa Monica en Californie, cette histoire désopilante conte les mésaventures d’un jeune homme comme les autres, qui tente lui aussi de séduire la fille qu’il aime… sans avoir forcément de succès ! Harold Lloyd met un pied dans le réel, tout en faisant le choix de la comédie, en décrivant le quotidien d’un jeune homme dans les années 1910, confronté lui aussi aux aléas de l’amour.

Source Carlotta

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