En vrac : Two Faces of January et Palo Alto

En vrac : Two Faces of January et Palo Alto

2 films sortent ce mois de juin sur lesquels il n’y a pas grand chose à dire alors autant les regrouper dans un même article, même si ils n’ont rien en commun. Parlons donc de Two Faces of January et Palo Alto.

En vrac : Two Faces of January et Palo Alto

Quand le scénariste de Drive passe derrière la caméra pour adapter l’un des romans de l’auteur du Talentueux Monsieur Ripley, il a droit à un casting 3 étoiles : Viggo Mortensen, Kirsten Dunst et Oscar Isaac. On pouvait donc en espérer un thriller au soleil aussi classe que rempli de suspense. Hélas, si la classe est bien là grâce à la période à laquelle se déroule le film (la Grèce touristique des années 60) et à une photographie travaillée, on déchantera assez vite.

En effet, dans cette histoire de couple de riches pris dans quelques complots mafieux mêler à l’attirance éprouvée pour le jeune guide local se révèle bien vite sans grand intérêt. Le rythme est lent, les personnages ont des attitudes plus qu’irritantes (en particulier Kirsten Dunst qui minaude comme jamais) et il n’y a surtout aucun sens du suspense. Si bien que lorsqu’un coup de théâtre arrivera, c’est plutôt le fou rire qui guette si l’on ne s’est pas déjà endormi.

Dommage, sur le papier, nous aurions pu avoir un bon revival des l’époque de Plein Soleil. Mais à l’écran, c’est un polar tout ce qu’il y a de plus ennuyeux qui nous est montré. Pour voir le soleil, autant rester dehors que voir ce Two Faces of January.

En vrac : Two Faces of January et Palo Alto

Après le patriarche, les enfants, les neveux et cousins, place à la nouvelle génération de la famille Coppola avec la petite fille de Francis Ford et nièce de Roman et Sofia. La jeune Gia Coppola réalise donc son premier film, Palo Alto d’après les nouvelles écrites par James Franco. La jeune réalisatrice nous fait alors entrer dans le quotidien de gosses de riches livrés à eux-mêmes entre découvertes d’histoires de sexe, d’alcool, de drogue et de voiture.

Si le film se laisse regarder avec une atmosphère spleenesque enivrante et des personnages profondément humains bien joués par Emma Robert, James Franco ou encore les révélations Nat Wolff et Jack Kilmer (fils de Val), il développe tout de même un énorme sentiment de déjà vu. Car ce type de film, ce genre d’ambiance et ces personnages, on les a déjà vu dans beaucoup de films ados et indés et en particulier dans les films de la tante de la jeune Gia. En effet, si le discours a l’air personnel, il est exactement le même que celui de Sofia Coppola, sans la maîtrise de l’écriture et l’originalité de l’époque. Du coup, on passe rapidement à côté.