Le sujet est aussi étonnant que passionnant : des pyramides découvertes en Bosnie en 2006 !
Si le sujet vous intéresse, n’hésitez pas a le soutenir, en participant au financement sur le site Ulule, à l’adresse suivante http://fr.ulule.com/pyramides.
ll est possible de faire des dons à partir de 5 euros en échange de contreparties diverses (newsletters, nom au générique, DVD ou clé USB du film, affiche, t-shirt etc.)
PYRAMIDES
Un documentaire de Théo Péruchon
Co-Produit par Triumph Productions et Jabuba Films
2014
Les pyramides de Visoko en Bosnie
Pendant des milliers d’années, les habitants ont considéré les collines de Visoko comme des phénomènes naturels, mais aujourd’hui cette petite ville est connue pour ses cinq pyramides, considérées comme les plus grandes et les veilles du monde.
En 2005, Senad Hodovic, directeur du musée de Visoko, fait appel à l’anthropologue Semir Osmanagich, pour vérifier une thèse émise, sur une probable présence de Pyramides dans la vallée de Visoko (35 km de Sarajevo). Depuis 2006, Semir Osmanagich mène les recherches et diffuse un certain nombre de preuves et de théories quant à la présence des pyramides.
L‘existence de ces Pyramides bouleversent le monde de l’Archéologie et de l’Histoire.
L’objectif de Théo Peruchon
A travers son documentaire, Théo Peruchon veut mettre en perspective la réalité du terrain et la façon dont les recherches sont organisées, l’avis des différents spécialistes (égyptologues, archéologues, universitaires, etc…) sur ces recherches, leurs avancées, ainsi que l’impact de ces dernières sur une région auparavant méconnue et qui voit aujourd’hui affluer des personnes du monde entier.
Pour ce faire, il a prévu au mois de septembre de se rendre sur le site, de réaliser des entretiens lors du congrès International d’archéologie en Espagne, et de conférences portant sur le sujet en Bosnie.
Afin de financer ces déplacements, de permettre à l’équipe d’accéder aux différentes conférences, la société Lyonnaise Triumph Productions a lancé une campane de crowdfunding sur le site de financement participatif ULULE à l’adresse suivante http://fr.ulule.com/pyramides
L’anthropologue Semir Osmanagich, source : fourwinds10.net
Note d’intention du réalisateur Théo Péruchon :
Quand j’ai appris l’existence des Pyramides de Bosnie en 2012, j’ai rapidement été emballé par les théories de Semir Osmanagich, qui parlait de «réviser l’histoire de l’humanité», que «la majorité de ce que l’on nous enseigne à l’école concernant l’histoire de l’humanité était faux» et autres phrases chocs dans le même genre. J’ai alors commencé à m’intéresser plus largement au sujet, voir ce qu’on pouvait trouver comme informations sur ces pyramides.
Au fur et à mesure de mes recherches, plusieurs aspects m’ont intrigué :
- Premièrement,le type de site web qui relayait les informations relatives aux pyramides, sont majoritairement axés sur le spirituel, le surnaturel ou encore l’éveil de la conscience. Troublant quand on parle de «chantier archéologique» et de «réviser l’Histoire». Il est nécessaire de préciser que plusieurs théories sur ce sujet expliquent que ce système pyramidale serait une sorte de mécanisme thérapeutique canalisant l’énergie telluriques et seraient en quelques sortes des grandes machines à soigner les êtres ou encore à procurer un certain bien être. C’est sans doute pour cette raison que ces sites relaient des infos sur ces pyramides…
- Secondement, ce qui est troublant, c’est l’invisibilité médiatique de la chose (exceptés quelques reportages télévisés de 2006 à 2008), et la difficulté de trouver des articles, disons sérieux sur le sujet, complexifie la tâche de l’investigation. On note ici un problème pour moi qui me semble majeur : la difficulté d’accéder à des articles scientifiques, la science étant le baromètre de notre société actuelle.
- Troisièmement, j’ai été surpris par l’engouement que ces recherches génèrent dans la région de Visoko, mais aussi dans le monde entier. Il faut savoir que chaque année, des milliers de touristes et bénévoles affluent dans cette petite ville pour voir ces «Pyramides les plus grandes et les plus vieilles au monde aujourd’hui découvertes». L’économie là-bas est florissante grâce à ces pyramides, le tourisme est en plein essor, et les commerçant semblent être ravis.
Je me pose alors un certain nombre de questions qui seront la base de la structure du documentaire.
- Qui sont ces gens qui, aujourd’hui, désirent participer à cette exploration ? Pourquoi viennent-ils ? Que recherchent-ils là bas, et à quoi aspirent-ils de manière plus générale ? Pour ma part, je l’assimile à un mouvement en vogue, celui du reniement de notre société moderne de consommation, et l’aspiration à une élévation de la conscience humaine et spirituelle.
- Aussi, question évidente, le degré d’honnêteté dans les actions et les propos de Semir Osmanagich. Croit-il réellement à ses propres thèses ? Au départ et aujourd’hui ? Est-il simplement un businessman cupide, ou plutôt un être altruiste désirant aider son pays natal en grande difficulté écononico-sociale ?
- Pourquoi ce chantier est toujours en cours alors que la communauté scientifique a dans l’ensemble donné son désaccord le plus total avec les thèses de Semir ? La question est alors d’ordre économico-politique : qui subventionne, pourquoi, comment, et à qui cela profite-il ? Mais aussi quel est le poids de l’avis des scientifiques « reconnus » dans un telle affaire.
Pour moi, ce documentaire se base sur deux idées fondamentales : dans un premier temps, confronter les avis : réunir dans un même objet les avis des pro-pyramides et des pyramidosecptiques, sans tabous, sans censure, afin de nous éclairer sur qui s’intéresse au sujet, et pourquoi. Puis dans un second temps, étudier le système de ces recherches et leur impact.
Il me semble pertinent aujourd’hui de réaliser un documentaire sur ce sujet, car il est avant tout passionnant : des pyramides en Bosnie, effectivement, ça sonne comme un événement majeur de l’histoire de l’humanité, ou alors comme un joli coup de marketing…
De plus, il est un prétexte pour étudier l’état actuel d’un pays des Balkans au lourd passif, divisé, et dans un état post–traumatique d’après guerre, mais aussi l’aspect médiatique d’une telle affaire, en effet, comment se fait-il que sur internet, la plupart des infos relatives aux pyramides soient extraites de sites d’informations indépendants, et que les articles scientifiques disponibles sur le sujet soient si difficile d’accès ?
La problématique devient alors d’ordre plus général : Quel est le poids d’internet et des sites d’information indépendants fassent aux médias plus classiques, « mainstream » comme cela est
souvent cité. Et quelle est la visibilité des avis de la communauté scientifique, supposée faire contrepoids ?
Je crois qu’aujourd’hui l’information est tellement surabondante grâce à internet, que les gens doivent faire face à la difficulté de s’informer correctement. Qu’un certain nombre de gens trouvent sur certains sites web les informations allant dans leur sens et pouvant légitimer leurs fantasmes.
Pour ma part, le sujet des Pyramides de Bosnie colle parfaitement à cette problématique, et comme le permet le film documentaire, nous désirons étendre les problématiques que soulèvent ces recherches à un niveau d’ordre plus général, s’inscrivant dans la mouvance actuelle et des changements à laquelle notre époque fait face.
NB : Nous ne partons avec aucun a priori sur ces pyramides, nous voulons comprendre ce qui se passe actuellement en Bosnie, et travaillons actuellement avec une approche systémique du problème.
Touristes venus visiter les fouilles du site de Visoko, source : piramidesdebosnia.files.wordpress.com
Pourquoi Triumph Productions a choisi le crowdfunding ?
Plus nous enquêtions sur ces fameuses et mystérieuses Pyramides de Bosnie, plus nous nous rendions compte que le sujet était méconnu, presque esquivé, et souvent, portant à polémique. Afin de nous rendre sur place fin aout-début septembre, et d’assister au SOPA en Espagne -qui est un congrès rassemblant des dizaines de professionnels et spécialistes du monde entier-, passer par des modes de financement classiques (CNC, aide régionales et de la ville) était pour nous long et risqué.
Le crowdfunding (financement participatif) permet de parler directement à nos futurs spectateurs et de présenter avec plus de détails notre projet. Ainsi un donateur peut directement aider un projet qui lui plait et qui le touche.
C‘est une liberté totale dans la production indépendante et un moyen extra-ordinaire pour de jeunes réalisateurs de faire naitre leur projet, mêmes les plus ambitieux.Le financement participatif n’est pas une solution de facilité car les travaux de recherches et de production restent les mêmes.
Le plus intéressant ici, est le rapport qui se crée entre les porteurs de projets, et les personnes qui soutiennent ces projets. Il est ainsi plus facile de cibler son public.
Le sujet des pyramides (dans n’importe quel pays), a toujours attiré les gens par ses mystères, et il est important pour nous d’expliquer, et d’essayer d’apporter notre pierre à l’édifice dans
l’explication de ce site archéologique.
Théo Peruchon
Après avoir obtenu une licence en géographie à l’Université de Poitiers, Théo s’est intéressé de près au journalisme et plus particulièrement à la réalisation de films documentaires. Après une période de voyage, il a entrepris en 2013 la réalisation de son premier documentaire Santiago’s way en collaboration avec Jabubafilms, actuellement en dernière phase de production (bande annonce ici :http://www.youtube.com/watch?v=JNJ4xtUW1NY). De nombreux projets sont actuellement en cours, mais la réalisation de son second documentaire Pyramides est cependant devenue une priorité.
Damien Martinière (Triumph Productions) :
Après avoir obtenu une licence en production audiovisuelle à l’ESEC (Ecole Supérieure d’Etudes Cinématographiques) de Paris, Damien a travaillé comme régisseur, figurant et assistant réalisateur sur des séries et TVFilms France 2 et Arte, des long métrages (Denis, Cherchez Hortense de Pascal Bonitzer …), et documentaires (Au Prix du Gaz, Tarot : Le dessous des cartes.) …
En février 2013, il monte sa propre société de productions : Triumph Productions basée à Lyon.
Triumph Productions a réalisé différents clips (Katana, du Gouffre, notamment). La société a également produit de nombreux reportages sur le sport automobile (GT Tour, Trophée Andros,) ainsi que des captations (Festival Imagine – JMF 2013 …)
Découvrez toutes les réalisations de Triumph Productions sur : www.triumph-productions.fr