Après l’achat des droits d’adaptation de la bande dessinée éponyme par le cinéaste "franco-hollywoodien" Alexandre Aja (déjà réalisateur du remake très réussi de La Colline a des Yeux ou producteur de Maniac avec Elijah Wood), le long-métrage retranscrivant l’univers dessiné de Xavier Dorison et Enrique Beccia, LES SENTINELLES, refait parler de lui à l’occasion de la diffusion des tout premiers concepts-arts du projet.
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Ces concepts-arts servent tout d’abord à développer d’ores et déjà l’univers graphique et esthétique du futur long métrage. Dans ce sens, Julien Mokrani, le réalisateur du film, a réuni autour de lui une équipe talentueuse de dessinateurs et de designers venant autant du cinéma, que de la bande dessinée et du jeu vidéo.
On retrouvera notamment le designer néo-zélandais Greg Broadmore, qui avait déjà officié sur des blockbusters reconnus internationalement tels que Avatar, le King Kong version Peter Jackson, le Tintin de Steven Spielberg ou encore District 9. Vincent Aupetit et les équipes du studio d’effets visuels londonien Third Floor (déjà à l’œuvre pour Gravity) ont également accepté de faire partie du projet et de superviser le film, et notamment la construction d’un plan-séquence mettant en scène les exploits guerriers de Taillefer et de ses partenaires – dont Pégase, une Sentinelle volante munie d’une paire d’ailes mécaniques.
A la barre, on retrouve donc un certain Julien Mokrani. Mais qui est-ce ? Comment peut-on laisser un inconnu aux commandes d’un projet aussi intéressant au résultat pouvant être spectaculaire ? Si vous aussi avez peur et vous posez les mêmes questions, lisez ce qui va suivre, cela pourrait bien vous rassurer. Julien Mokrani s’est notamment fait connaître grâce à deux projets retransmettant déjà l’univers de la bande dessinée à l’écran: son premier essai, le court-métrage Ashes to Ashes - disponible sous cet article – reprend les codes esthétiques du film et comics Sin City du célèbre Frank Miller, dans une adaptation du justicier non moins connu Batman. Il a également réalisé Welcome To Hoxford, adaptation cette fois de l’œuvre de Ben Templesmith.
Ces deux "fan films" ont permis au jeune réalisateur de prouver qu’il avait l’envie, l’intérêt et surtout les capacités cinématographiques pour adapter des œuvres graphiques sur grand écran.
Quant à l’œuvre adaptée en elle-même, son producteur prestigieux Alexandre Aja ne la tarit pas d’éloges, en la définissant comme un « Robocop dans les tranchées par Jules Verne, doublé d’une histoire humaine profonde en son cœur. Une sorte de rencontre entre Les Sentiers de la gloire et The Dark Knight. » Quoi qu’il en soit, ça donne envie.
Afin de relever ce défi de prouver que le cinéma français a lui aussi les talents, Julien Mokrani s’entoure d’artistes reconnus, tous prêts à prouver que l’on peut créer ce type de films ambitieux – mais possibles! – en France. La tâche n’est évidemment pas aisée, mais le réalisateur et son équipe montrent peu à peu qu’un cinéma grand spectacle est envisageable en France, et plus particulièrement grâce à ce premier "grand" travail qui met l’eau à la bouche, avouons-le.
Le court-métrage Batman Ashes to Ashes, premier coup d’essai prometteur de la part de Julien Mokrani :