L’éditeur Carlotta profite de l’été pour sortir un nouveau petit film fantastique des années 80. Cette fois nous allons entrer dans les rêves avec Dreamscape.
Dans Dreamscape, Quaid incarne un jeune homme doué de facultés psychiques particulières. Il est alors approché par le docteur Paul Novotny pour faire partie d’une expérience visant à étudier les rêves et les cauchemars de certains patients particulièrement perturbés. Mais le gouvernement entre dans la boucle et a des intentions beaucoup moins sympathiques concernant les rêves du président des Etats-Unis.
Mêlant expérience scientifique fantastique comédie et espionnage, Dreamscape fait partie de ces films typiques des années 80 qui étaient réalisés avec quelques idées, beaucoup de fraîcheur et qui n’avaient pas peur de faire des bêtises. Misant beaucoup sur le sourire craquant du jeune Dennis Quaid et son humour, le film pouvait alors facilement nous embarquer dans cette histoire invraisemblable, qui s’avère parfois maladroite mais n’en est pas moins honnête et divertissante. Loin d’avoir la prétention d’être un grand film de SF, Dreamscape fait le boulot avec des personnages attachants et un pitch original.
Evidemment, le morceau de bravoure reste cette vision des rêves apocalyptiques du président dans lequel un serial killer va s’immiscer et prendre une apparence qui, à l’époque pouvait être effrayante. Car effectivement, les effets visuels on vieilli avec le temps et le monstre pourrait être tout droit sorti des premières saisons de Buffy. Néanmoins, l’histoire reste intéressante, même si le réalisateur n’a certainement pas eu les moyens de ses ambitions. Le film reste ainsi au simple stade de divertissement alors qu’il aurait pu être un mètre-étalon de la SF. Le destin n’en fera qu’une petite série B sans grand personnalité mais maline et attachante.
Il faut dire que le film tient également bien grâce à son casting, car à côté du jeune malicieux Dennis Quaid, on retrouve deux pointures qui s’affrontent : Max Von Sydow et Christropher Plummer, ainsi que l’Indiana girl Kate Capshaw pour une petite romance simplette mais qui apporte encore une fois un côté touchant et innocent au film.
Si le film n’a pas marqué le cinéma ni les années 80 avec un succès limité, il reste donc plutôt plaisant et bon esprit, mais surtout, impossible de ne pas y voir une ressemblance avec un certain Inception qui peut quand à lui aller au bout des choses, même si les rêves qui y sont associés sont plus réalistes.