[Mostra de Venise 2014] Jour 2 : La réalité et l’absurdité des choses

Par Boustoune

Après deux jours de festival, une thématique majeure se dessine déjà parmi les films de la sélection : La part de responsabilité des exécutants et des commanditaires dans de crimes d’état ou des attentats politiques. L’exécutant peut-il se dédouaner de son acte en arguant qu’il se contentait de suivre les ordres d’un supérieur hiérarchique? Le commanditaire peut-il s’abriter derrière l’idée d’intérêt supérieur de la nation, ou du moins d’un intérêt collectif justifiant le sacrifice d’un ou plusieurs individus “nocifs”? Ces questions morales étaient au coeur, hier, des films de Kim Ki-duk et Mohsen Makhmalbaf. Elle l’est encore dans le deuxième film de la compétition, The Look of silence, de Joshua Oppenheimer.

“The Look of silence” de Joshua Oppenheimer (compétition officielle)

Le documentariste poursuit ici le travail entamé avec son premier long-métrage, The Act of killing. Il s’intéresse au génocide commis contre les sympathisants communistes en Indonésie pendant les années 1965/1966, en réponse à l’assassinat de six généraux, supposément commis par des membres du parti. Des milliers de personnes soupçonnées d’être des militants communistes ont été torturées et exécutées sommairement. On estime le nombre de victimes total entre 500 000 et 2 000 000.
Ce génocide n’a été que très peu dénoncé par la presse occidentale. La plupart des personnes ayant ordonné et commis des assassinats sont toujours en place, cohabitant avec les familles de leurs victimes. Le système a tout fait pour étouffer ces crimes atroces commis au nom de la “démocratie”, falsifiant les faits historiques et se livrant à un lavage de cerveaux généralisé. Les enfants apprennent que les communistes incarnaient le Mal et méritaient de mourir. Les bourreaux eux-mêmes se sont persuadés qu’ils ont oeuvré pour le bien collectif de la nation, que leurs crimes étaient des actes d’utilité publique. Et les familles des militants assassinés ont appris à se protéger en se murant dans le silence. Pourtant le chagrin et la colère sont encore là, cachées sous la surface. La culpabilité et les remords aussi. Un peu comme le coeur des pois sauteurs que filme le cinéaste au cours du film.

Oppenheimer a souhaité confronter les auteurs des crimes à une de leur victime indirecte. Un homme né après le génocide pour “compenser” la perte de son frère aîné, torturé et assassiné par les miliciens anticommunistes. De façon assez cocasse, l’homme en question exerce le métier d’opticien. Il aide les gens à voir plus clair. Tout comme il tente d’ouvrir les yeux des bourreaux  sur l’atrocité des crimes qu’ils ont commis.
Chaque confrontation permet de montrer l’ampleur du massacre, l’atrocité des crimes commis et des sévices infligés, et, la plupart du temps, l’absence de remords des assassins, ou du moins, la façon qu’ils ont d’esquiver soigneusement ce sujet délicat. Le réalisateur avait déjà ouvert la brèche en forçant les criminels à rejouer les scènes de tueries devant sa caméra. Ici, il laisse à l’opticien la direction des opérations. L’homme n’hésite pas à poser les questions qui fâchent, bouscule ses interlocuteurs en les mettant face à leurs responsabilités. Et tout au long du processus, il a le mérite de rester parfaitement calme. Cela lui permet d’échapper aux foudres du pouvoir en place, et ensuite de ne pas donner l’impression d’une démarche vengeresse.

Il s’agit d’une oeuvre forte, bouleversante par moments, traumatisante à d’autres, qui apporte un éclairage utile sur l’horreur de ce génocide méconnu et sur le système politique en vigueur dans ce pays. On connaissait l’Indonésie pour ses plages et ses hauts-lieux touristiques. Désormais, grâce à Jonathan Oppenheimer, on sait aussi qu’elle a été le théâtre de crimes politiques ignobles, portant une grave atteinte à l’Humanité, et que les coupables sont toujours en liberté…
Le seul reproche qu’on pourrait faire à The Look of silence serait d’être un peu trop long et répétitif. Mais il était important pour le cinéaste de donner la parole à un maximum de participants de cette purge politique d’envergure.
En tout cas, avec ce film, Joshua Oppenheimer s’impose, pour l’Indonésie, comme l’équivalent de Rithy Panh pour le Cambodge. Tous deux, avec leur façon courageuse et intelligente de se confronter aux criminels qui ont dévasté leur pays, sont des cinéastes essentiels, véritables soldats de la paix et de la démocratie.

Notre note :

“Tales” de Rakhshan Bani-Etemad (compétition officielle)

Autre pays, autres problèmes…
Tales de Rakhshan Bani-Etemad est une sorte de film-choral composé de plusieurs segments, plus ou moins longs, donnant un aperçu de la société iranienne d’aujourd’hui.
Administration corrompue, procédures ubuesques, rapports hommes-femmes compliqués par les traditions patriarcales et les dogmes religieux, différences de classes de plus en plus manifestes… Rien de bien novateur ni de bien excitant de prime abord. On met du temps à voir où le cinéaste veut nous emmener avec son dispositif, et le rythme du film, composé de longues scènes dialoguées n’aide pas à entrer dans le récit. Néanmoins, il faut reconnaître au film le mérite d’aborder habilement certains sujets sensibles, contournant ainsi la censure iranienne, pourtant réputée pour son intransigeance. Et la scène finale, une joute verbale entre un chauffeur de taxi et une de ses amies, finement écrite, mérite quand même le détour.

Notre note :

”La Rançon de la gloire” de Xavier Beauvois (compétition officielle)

Après avoir connu un joli succès avec Des hommes et des Dieux, Xavier Beauvois persévère dans cette voie. Il raconte l’histoire de deux hommes et d’un dieu. Un dieu du cinéma, plus exactement : Charlie Chaplin.
Il s’inspire d’un fait divers réel survenu en Suisse au début de l’année 1978, juste après le décès du célèbre cinéaste américain. Deux immigrés polonais avaient profané la tombe de Chaplin, avaient dérobé son cercueil et avaient tenté d’obtenir une rançon auprès de sa veuve et de ses enfants.
Ici, les criminels amateurs ne sont pas polonais mais belge et algérien. Eddy (Benoît Poelvoorde) sort de prison après avoir purgé une peine pour de petits larcins et se tourne vers son vieil ami Osman (Roschdy Zem). Ce dernier accepte de lui offrir l’hospitalité, bien que le moment ne soit pas franchement bien choisi. Sa femme Noor (Nadine Labaki) souffre d’un important problème à la hanche, qui nécessite une intervention chirurgicale et une longue interruption de travail. Osman doit s’occuper seul de sa petite fille, assurer seul les revenus du ménage, et trouver un moyen de payer les frais d’hospitalisation. Noor ne peut pas bénéficier d’une assurance maladie ou d’une aide de l’état et son mari est forcé d’emprunter la somme nécessaire. Le hic, c’est que les banques refusent de lui accorder un prêt à hauteur des 50 0000 Francs Suisses dont il a besoin. Au mieux, il pourrait bénéficier d’une somme dix fois moindre. Alors, quand Eddy lui propose son plan de kidnapping du cercueil de Chaplin, il finit par accepter, malgré les dilemmes moraux qui l’assaillent. C’est le début d’une opération criminelle assez calamiteuse, du vol du cercueil jusqu’aux demandes de rançons idiotes…

L’idée de départ était séduisante : Xavier Beauvois tente de rendre hommage au cinéma de Charlie Chaplin en racontant le périple à la fois burlesque et tragique de ces deux charlots, ces deux migrants sans le sou, vagabond obligés d’enfreindre la loi pour le bien-être de ceux qu’ils aiment. Cela aurait pu donner un film formidable. Mais pour cela, il aurait fallu davantage de poésie, d’humour, de folie, d’émotion. Bref, de tout ce qui faisait le génie de Chaplin…
La Rançon de la gloire souffre principalement d’un problème de rythme. Le film est trop long, à cause de séquences assez interminables – toute la partie du vol du cercueil, notamment – et d’une mise en place laborieuse. Il faut attendre le milieu du film avant que le film prenne une tournure comique. Et encore, Beauvois n’arrive jamais à réellement utiliser le potentiel burlesque de son récit, malgré les efforts de Benoît Poelvoorde et de Roschdy Zem. On aurait aimé que le cinéaste se lâche un peu plus, qu’il apporte un grain de folie à sa narration. Et qu’il insuffle un peu plus d’émotion à l’ensemble, avec la même délicatesse que Chaplin.
Hélas, on peine à s’attacher aux personnages secondaires, tels que la directrice de cirque dont Eddy tombe amoureux (Chiara Mastroianni), ou le majordome des Chaplin (Peter Coyote), moins bien lotis que les deux antihéros du film.
Enfin, La Rançon de la gloire est fortement plombé par la partition musicale de Michel Legrand. Le compositeur français s’est apparemment bien amusé avec les bandes-originales des chefs d’oeuvre de Chaplin (Les Feux de la rampe, notamment), et livre une bande-originale qui serait tout à fait correcte si elle n’était à ce point envahissante. Elle est trop forte, trop présente, trop lourde, alors qu’un tel récit exigeait un minimum de délicatesse et de finesse.
Ce n’est pas un mauvais film, loin de là, surtout si on le compare avec toutes les comédies indigentes qui polluent nos écrans à longueur d’année. Mais l’ensemble souffre hélas de trop de maladresses pour être considéré comme une franche réussite.

Notre note :

“Dearest” de Peter Ho-Sun Chan (Hors compétition)

Le nouveau film du cinéaste hongkongais, présenté hors compétition, s’inspire lui aussi d’un fait divers réel ayant défrayé la chronique en Chine il y a quelques années. Cela lui permet de traiter d’un fléau qui frappe la société chinoise contemporaine : le trafic d’enfants.
Le contrôle de la natalité, qui limite le nombre d’enfants par foyer, et la complexité des procédures pour l’adoption, ont favorisé ce phénomène. Des enfants sont enlevés par des couples stériles ou qui n’ont pas obtenu le permis de natalité, ou par des réseaux qui les revendent ensuite à des familles d’accueil.

Peter Ho Sun-Chan suit le drame de trois familles confrontées à la perte d’un enfant.  Déjà Tian Wenjun et Lu Xiaojuan, un couple divorcé, obligé de se ressouder pour supporter l’enlèvement de leur petit garçon, Peng-Peng. On assiste à l’angoisse des premières heures de la disparition, alors que la police tarde à lancer les recherche, puis à l’attente, terrible, d’une demande de rançon ou d’une preuve de vie de l’enfant. Certaines personnes tentent de profiter de la situation pour les escroquer, ou pour se débarrasser de leur propre enfant. Ensuite, Shan Dezhong et Fan Yun, un couple dont l’enfant a disparu depuis longtemps, et qui est en train de perdre l’espoir de le retrouver un jour.  Enfin, Li Hogqin essaie de récupérer la garde de la fillette qu’elle a élevé depuis sa naissance, mais qui a été placée dans un orphelinat.
Grâce à ces trois trames narratives entremêlées, le récit oscille entre la chronique sociale, le thriller et le mélodrame, et permet à tous les acteurs de jouer sur différents registres. Hélas, la mise en scène de Peter Ho Sun-chan manque trop d’ampleur pour réussir à tenir la route jusqu’au bout. Les baisses de rythme sont nombreuses, et si elles ne gênent pas la progression de l’intrigue à proprement parler, elles induisent un déséquilibre entre les trois arcs narratifs, et nuisent à la forme chorale de l’oeuvre. Et le cinéaste commet une faute de goût avec les dernières images du métrage, sirupeuses, où les acteurs rencontrent ceux qui ont inspiré leurs rôles.

Dearest
  n’est pas un grand film, mais il comporte malgré tout quelques beaux plans, et il véhicule un message politique assez subtil sur le problème de la natalité chinoise et les situations ubuesques que génère la machine administrative chinoise, peu préoccupée par les intérêts des individus et les considérations morales.

Notre note :

“Reality”  de Quentin Dupieux (Orizzonti)

Quentin Dupieux avait fait ses débuts en signant un Non-film autour des angoisses existentielles et artistiques d’un cinéaste. Depuis, il s’amuse fréquemment avec la représentation du cinéma à l’écran, intégrant des films dans le film, faisant intervenir des spectateurs commentant l’action, ou utilisant des personnages confrontés aux affres de la création artistique.
Cette fois, il pousse un peu plus loin la démarche en enchevêtrant plusieurs trames narratives axées autour de la création cinématographique et de l’image. Et il va encore plus loin dans l’absurde et le nonsense que dans ses films précédents, livrant un curieux récit, truffé de symboles psychanalytiques. Cela commence avec une fillette qui découvre, stupéfaite, une cassette vidéo dans l’estomac d’un sanglier que son père a tué à la chasse. Le directeur de son école se travestit en cachette et suit des séance de psychanalyse pour calmer ses angoisses. Un comédien, qui présente – en costume de lapin – une émission de cuisine débile, est en proie à de curieuses poussées d’eczéma fantôme. Un caméraman sur ladite émission tente de faire produire son scénario – sur des postes de télévision maléfiques détruisant les humains à petit feu, belle idée… – par un producteur déjanté, lequel a à gérer les idées tordues d’un cinéaste/vagabond qui tourne un film… sur une fillette découvrant une cassette vidéo dans l’estomac d’un sanglier…

Ce dispositif rappelle un peu le principe du ruban de Moebius, une boucle sans fin. Sauf qu’apparemment, il y a des boucles dans la boucle, accentuant encore l’absurdité de l’ensemble. Cela permet à Quentin Dupieux de perdre complètement le spectateur, qui ne sait plus quel point de vue adopter, ni distinguer ce qui appartient à la “réalité” et à la fiction. En même temps, la question ne se pose pas vraiment. Rien de ce que l’on voit à l’écran ne correspond à la réalité. C’est forcément une fiction. Ou une vision de la réalité qui correspond au point de vue de l’auteur. On est dans l’imaginaire de l’auteur, en l’occurrence Quentin Dupieux. Le film peut être vu comme un voyage dans la psyché de l’auteur, traitant du côté schizophrène de la création artistique, et du rapport de l’auteur par rapport aux personnes qui gravitent autour de la réalisation d’un film, des producteurs cupides et despotiques aux acteurs stupides, égocentriques et capricieux.
On peut aussi interpréter le film comme une variation autour du pouvoir manipulateur des images. L’idée des postes de télévision maléfiques hypnotisant les téléspectateurs et liquéfiant leur cerveau va dans ce sens, et ce que l’on voit à l’écran est constamment sujet à caution, nous invitant à nous défaire de nos certitudes et de notre approche rationnelle  des choses.

Après un Wrong cops qui tenait plus de la blague potache que du chef d’oeuvre impérissable, Quentin Dupieux signe avec Reality le film le plus maîtrisé de sa filmographie, une construction ludique et labyrinthique, dans lequel il réussit à perdre ses comédiens et ses spectateurs.

Notre note :

Dans la section Orizzonti, un autre film onirico-psychanalytique était présenté aujourd’hui, La Vita oscena de Renato de Maria. Nous n’avons pas pu voir ce long-métrage,  mais apparemment, le film a reçu un accueil mitigé lors de sa projection officielle, les sifflets se mêlant aux applaudissements de ceux qui n’ont pas quitté la projection en cours de route. Nous avons en revanche pu découvrir les deux films présentés dans la section Venice Days (hélas…).

”They have escaped” de Jukka Pekka Valkeapää (Venice Days)

They have escaped… Les chanceux! Nous aussi, on aurait bien voulu s’échapper de cette projection, tant le film ne nous a pas emballés…
Sur le programme, il est écrit qu’il s’agit d’une sorte de conte de fées, une version moderne de Hansel & Gretel. Mouais… C’est surtout, pendant plus d’une heure, un road-movie assez laborieux, autour de la fugue de deux jeunes rebelles. Lui, Joni, ou plutôt J-J-J-Joni, puisqu’il souffre de bégaiement, est un jeune homme qui a déserté son service militaire. Elle, Raisa, est une adolescente perturbée, et elle nous fait souffrir, car elle est affublée d’une voix stridente assez insupportable.
Le film progresse lentement, de péripéties attendues en moments contemplatifs. Et comme les deux personnages principaux sont aussi peu attachants l’un que l’autre, on oscille vite entre ennui mortel et agacement. Le récit est seulement “dynamisé” – c’est relatif – par quelques scènes oniriques étranges, dont un passage sous acide où les deux jeunes communient avec la nature, enveloppés dans des peaux de bête. Il faut attendre la fin, et un tournant narratif abrupt, pour que le film prenne enfin l’aspect d’une fable noire sur la liberté et l’aliénation. Mais tout ça pour ça, était-ce bien nécessaire?

Notre note :

”The Goob” de Guy Myhill (Venice Days)

Généralement, la veine sociale du cinéma britannique offre de beaux films aux spectateurs. Mais ce n’est pas le cas, hélas, de The Goob, premier long-métrage de Guy Myhill.
Le cinéaste nous entraîne dans le Fenland, un coin paumé de l’Angleterre, où les emplois disponibles se résument à agriculteur et tenancier de bistrot, et où les seuls divertissements possibles sont les beuveries au bar, donc, et les courses de stock-car. Charmant programme…
Son personnage principal, Goob, est un jeune homme de seize ans qui aide sa mère, sa soeur et son frère à tenir le bar familial et à s’occuper des champs alentours. On devine que cette famille a toujours su faire face aux difficultés en restant soudée. Mais les choses ont changé depuis que la mère s’est rapprochée de Gene Womack, un champion de stock-car et coureur de jupons notoire. Les enfants ont du mal à supporter la présence de cet homme rustre, brutal et psychorigide, qui semble bien décidé à leur pourrir la vie. Le quotidien de Goob devient vite assez insupportable, entre brimades et corvées. L’arrivée d’une employée saisonnière, la charmante Eva, va pourtant lui redonner goût à la vie. Seul problème, la jeune femme ne laisse pas non plus indifférent Gene Womack. De quoi raviver les tensions entre l’adolescent et son envahissant beau-père…
Heureusement qu’il y a un peu de tension pour pimenter un peu le rythme monotone de cette chronique sociale assez convenue.
L’intrigue, autour du beau-père vicieux et brutal, n’a rien de franchement novateur, pas plus que l’éveil sentimental de l’adolescent, déjà traité à maintes reprises au cinéma. Le traitement du sujet n’est guère plus original. La mise en scène et le montage utilisent les vieilles ficelles du cinéma social anglais, revues et corrigées par le cinéma indépendant américain. Le découpage des plans, la musique lancinante, l’utilisation du décor, sordide,…, on a déjà vu ça des dizaines de fois ailleurs. Souvent avec plus d’inspiration.
Ici, hormis le jeu des acteurs, à commencer par Sean Harris, inquiétant à souhait, il n’y a rien de bien excitant. Le film suscite surtout l’ennui, voire même un certain embarras – quand les trois jeunes acteurs se lâchent au cours d’une séquence de danse et d’imitations assez pathétique.
Bref, on a vu mieux, bien mieux, et on ne trouve aucune raison de s’attarder davantage sur ce genre de film d’auteur formaté et sous influence.

Notre note :

Ciao et à demain pour la suite de nos chroniques vénitiennes