Pride

158254.jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxxRoyaume Uni, été 1984. Alors que Margaret Thatcher est au pouvoir, le Syndicat National des Mineurs vote la grève. Lors de la Gay Pride à Londres, un groupe d’activistes gay et lesbien décide de récolter de l’argent pour venir en aide aux familles des mineurs en grève. Mais l’Union nationale des Mineurs semble embarrassée de recevoir leur aide. Le groupe d’activistes ne se décourage pas. Après avoir repéré un village minier au fin fond du pays de Galles, ils embarquent à bord d’un minibus pour aller remettre l’argent aux ouvriers en mains propres. Ainsi débute l’histoire extraordinaire de deux communautés que tout oppose qui s’unissent pour défendre la même cause.

Brillant, drôle, émouvant, fantasque, joyeux, stimulant… les adjectifs dithyrambiques ne manquent pas pour qualifier les émotions ressenties devant Pride, une comédie sociale à l’énergie débordante construite autour des notions de solidarité, de luttes et d’humour.

Inspiré d’un fait réel qui permit aux droits des homosexuels d’être reconnus et protégés par la communauté LGBT (Lesbiennes, Gays, Bisexuels et Transsexuels), le manifeste du parti Travailliste et le Congrès des Syndicats, ce film éloquent, réalisé par Matthew Warchus, lève le voile sur un pan de l’histoire méconnu des Anglais.

Servi par un casting impeccable, qu’il s’agisse du génial Bill Nighy, irrésistible dans le rôle du vieux garçon paré de cet incomparable flegme britannique, de l’épatante Imelda Staunton, chef de file courageuse et volcanique, ou du jeune Ben Schnetzer, leader attachant et héroïque du mouvement LBGT, Pride bouleverse autant qu’il enthousiasme en faisant se rencontrer deux univers a priori antinomiques avec une intelligence rare et une fantaisie communicative.

Une comédie engagée, édifiante sans jamais être  moralisatrice, et surtout, pleine d’espoir.

Sortie le 17 septembre 2014.
Pride Bande-annonce VOST