SYNOPSIS
“Sur l’île d’Amami, les habitants vivent en harmonie avec la nature, ils pensent qu’un dieu habite chaque arbre, chaque pierre et chaque plante. Un soir d’été, Kaito découvre le corps d’un homme flottant dans la mer, sa jeune amie Kyoko va l’aider à percer ce mystère. Ensemble, ils apprennent à devenir adultes et découvrent les cycles de la vie, de la mort et de l’amour…”
(source : allociné)
LE FILM
Réalisation : Naomi Kawase
Scénario : Naomi Kawase
Casting : Nijirô Murakami, Jun Yoshinaga, Miyuki Matsuda, Tetta Sugimoto …
Sortie française : 1er octobre 2014
CRITIQUE
Still The Water était un film qui avait capturé ma curiosité avec ses images et en plus l’occasion est encore assez rare de pouvoir voir un film japonais (même si il y en a de plus en plus). Est-ce que le film vaut le coup ?
Pour tout vous dire, je ne saurais pas vous répondre exactement même après réflexion. Ce film m’a à la fois plu et ennuyé.
Still The Water m’a surtout plu pour les belles images de l’île d’Anami qui nous sont montrées. La nature y est splendide et essentielle. Cela s’oppose complètement à ce que l’on voit tous les jours et cela réussit donc à nous faire voyager. L’ambiance et la façon de penser des habitants de cette île font aussi voyager car ces derniers transmettent un sentimant de liberté. La thématique de symbiose entre l’homme et la nature que souhaite représenter la réalisatrice Naomi Kawase est réellement présente tout au long du film.
C’est avant tout la famille de Kyoko qui nous transmet cette relation avec la nature, notamment la mère de la jeune fille qui est chamane et semble avoir une relation unique avec ce qui l’entoure. Mais ce sentiment qui nous est relayé est appuyé par l’opposition créée par Kaito et sa mère qui ont un mode de vie plus citadin.
Toutefois ces éléments qui accompagnent l’avancée dans la vie de Kaito et Kyoko se font à un rythme lent. Parfois ce rythme se fait apprécier car il permet de savourer les paysages ou d’apprécier la découverte de cette culture pour moi quasiment inconnue. Mais malheureusement une longueur se crée, par moment je me suis ennuyée.
Le rythme étant régulier et n’étant effectivement pas une adepte des films “lents”, j’ai eu du mal à rentrer dans le film et à réellement m’intéresser à ce qu’il s’y passait.
Le personnage de Nijiro Murakami (Kaito) n’a au départ pas beaucoup aidé. Il s’agit d’un personnage très discret et au début peu expressif, ce qui est dommage. Heureusement que Kyoko est bien plus bavarde. Mais plus le film avance, plus Kaito semble gagner en assurance et à partir de là Still The Water s’apprécie bien plus.
Pour toutes les personnes étant intriguées par ce film, je le conseille pour les paysages et la culture qui sont vraiment beaux. Par contre si vous n’accrochez vraiment pas avec les films au rythme assez lent, je pense que vous pouvez passer votre chemin.