Chronique d’une semaine ciné #4

Par Cinecomca @cinecomca

Cher internaute, chère internaute, cher un-terre-note.

Suite à ma troisième chronique, je n’ai eu aucun retour. Ce n’est pas grave, je vous pardonne. Je pensais que Sin City 2 vous aurait plu et incitait à réagir. Ou alors, je retourne dans le passé et je démonte le premier Sin City pour que vous réagissiez. Ainsi le présent actuel sera modifié et donc il n’existera plus ou alors de façon alternative et donc je serai le premier chroniqueur à avoir modifié le temps. Si ça se trouve, je l’ai déjà fait mais on ne le sait pas.

Retour vers le futur.

Bref, le temps n’attend pas tant de temps pour tanguer vers la tangente d’un…euh…d’une…d’un taon.

C’est pour cela que j’ai regardé X-Men, Days Of Future Past, 5ème film de la saga X-Men et suite du 4ème (ce qui est logique) et qui réunit un très grand casting (Hugh l’homme-jack, James McAvoy, Michael Fassbender, Jennifer Lawrence, Patrick Stewart, Ian McKellen…etc je ne vais pas tous les citer, ça me prendrait trop de temps). L’histoire de Wolverine envoyé dans le passé par le professeur Xavier pour modifier un évènement qui mettra en danger l’humanité ainsi que les mutants en 2023. N’étant pas fan des X-Men, j’ai été agréablement surpris par cet épisode qui est le meilleur de la saga et qui livre une histoire intéressante, complexe, logique mais qui n’oublie pas de divertir. Les scènes d’actions sont surprenantes, notamment celles avec QuickSilver qui a le don de ralentir le temps (et de se faire un pique-Nike) et qui sont esthétiquement réussies. Le tout avec une bande son rétro, au boulot et puis dodo. D’ailleurs, j’ai Puma couette.

Et puis, j’ai voulu me faire une petite frayeur et j’ai regardé The Conjuring, un film de James Wan, two, three, go ! Une famille, terrorisée par une présence inquiétante dans leur ferme isolée, va faire appel au couple Warren, Ed et Lorraine (qui était en train de se faire une quiche), 2 enquêteurs paranormaux qui vont se retrouver face à une terrible présence démoniaque. Mon père l’a vu et m’a dit qu’il n’appréciait pas ce genre de film parce qu’il n’aime pas ne pas voir. C’est cette caractéristique qui fait la force du film. Ne pas voir. The conjuring (film préféré de Gilbert Montagné) joue à la fois sur ce cache-cache permanent et sur une atmosphère pesante et angoissante emmenée par une bande son des plus effrayantes, avec ce mélange des cordes et des cuivres joué en Ré # mineur. Les moments d’effroi sont totalement gérés et ingénieusement dosés, s’amusant ainsi avec l’angoisse et la peur du spectateur.

Après avoir jeté ma poupée Annabelle à la poubelle, j’ai pu regarder une étrange œuvre. Celle de Jonathan Glazer. Under The Skin, film de science-fiction qui peut être vu comme un film expérimental (c’est-à-dire un film qui a ses propres codes esthétiques, mélange d’arts plastiques et de cinéma et qui ne suit pas des codes prédéfinis), raconte l’histoire d’une extra-terrestre qui séduit les hommes et les fait disparaitre. Under The Skin est donc une œuvre déroutante, perturbante, voire onirique dans son esthétique. Scarlett Johansson se donne corps et âme dans un rôle atypique dans un film qui perd en intensité (beaucoup) dans les dernières 45mn. Dommage. A voir. Un OVNI.

Pour finir, après Under The Skin, j’ai voulu prolonger ce bel été que l’on a eu avec Barbecue, un film français d’Eric Lavaine (chanceux, va !) avec Lambert Wilson, Franck Dubosc et Florence Foresti. On suit la vie d’Antoine, 50 ans, qui, suite à un infarctus, va arrêter de faire trop attention à lui pendant des vacances avec son groupe d’amis. Un film « bande de potes » à la sauce Les Petits Mouchoirs qui ne surprend guère, avec un scénario vu et revu mais qui, au final, se laisse apprécier. Certaines situations sont réussies, permettant d’embrocher  quelques éclats de rire par-ci, par-là. Au final, un petit film français sympathique, sans prise de tête.

Et c’est sur ce barbe au cul (je vous donnerai l’origine de cette pratique dans ma rubrique culinaire) que se termine ma semaine cinéma. I’ll be back, Sarah Connor. Quoi ? C’est à côté ? Ah… Toutes mes excuses. Néanmoins, ma semaine aura été délicieusement effrayante à cause des Warren mais grâce à ce barbecue que Wolverine a fait par le passé après avoir été séduit par une extraterrestre. Car oui, le cinéma est un art qui se ressent, qui s’imagine et qui ne fait pas perdre son temps.

Sous les Sunlight des Tropiques.

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