[Critique Cinéma] Paradise Lost

270933.jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxxParadise Lost est le premier film d’Andrea Di Stefano

Date de sortie : 5 novembre 2014

Casting : Benicio Del Toro, Josh Hutcherson, Claudia Traisac, Brady Corbet, Carlos Bardem, Ana Girardot

Synopsis : Nick pense avoir trouvé son paradis en rejoignant son frère en Colombie. Un lagon turquoise, une plage d’ivoire et des vagues parfaites ; un rêve pour ce jeune surfeur canadien. Il y rencontre Maria, une magnifique Colombienne. Ils tombent follement amoureux. Tout semble parfait… jusqu’à ce que Maria le présente à son oncle : un certain Pablo Escobar.

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C’est le premier film d’Andrea Di Stefano, qui en a également écrit le scénario. Un passionné d’Escobar que nous avons pu rencontrer suite à la projection du film, très difficile pour lui de parler du tournage il en revient toujours à cet homme, une sacré fascination.

Le film n’est pas un biopic sur Escobar, il n’en ai qu’un personnage secondaire et surtout crée l’ambiance et le drame autours du jeune Nick. Nick est un jeune surfeur canadien qui à suivi son frère en Colombie, il rencontre la belle Maria et en tombe amoureux acceptant de rejoindre sa famille et son tonton Pablo. Le film retrace cette histoire entre amour, innocence, crimes, aveuglement. Le film débute par deux flashforward qui malheureusement spoilent un peu trop la fin ensuite on reprend l’histoire au départ, l’installation en Colombie, la rencontre, l’intégration dans la famille et le déclin d’Escobar.

Benicio Del Toro incarne Escobar (ça change du Che) face au jeune Josh Hutcherson, le duo fonctionne vraiment bien mais je trouve dommage que la jeune Claudia Traisac n’est pas plus de scène elle a l’air d’en avoir plus sous le capot ! Le travail de recherche sur Escobar est excellent, même si ce n’est pas un biopic on comprend vite pourquoi c’est un homme détesté mais adulé, un monstre si gentil avec sa famille proche, une sorte de double personnalité entre bisounours et psychopathe.

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L’histoire est assez intéressante et le résultat visuel est plutôt bon, tourné en extérieur mais avec très peu de vue « touristes » de la Colombie. On accroche bien aux personnages et le réalisateur arrive même à nous faire douter dans nos sentiments envers Escobar.

Pas le film de l’année mais un très bon film voir même assez excellent pour un premier essai. L’ambiance est assez bonne, mon seul regret est vraiment sur le flashforward de l’église au début du film qui coupe le suspens de certaines scènes du film.

Petit détail frenchy, la jeune Ana Girardot incarne ici la belle-soeur de Nick, un petit rôle mais un premier international pour celle que j’avais découvert dans Simon Werner a disparu…