SYNOPSIS
« A la fin du 16ème siècle, le Royaume de Joseon est sous la menace d’une invasion japonaise. La dynastie s’en remet à l’Amiral Yi, commandant de la flotte royale, qui n’a plus à sa disposition qu’une douzaine de navires pour défendre le royaume contre une flotte japonaise qui en compte plus de 300. La bataille de Myeong-Ryang se prépare. »
(source : FFCP)
LE FILM
Réalisation : Kim Han-min
Scénario : Jeon Cheol-hong et Kim Han-min
Musique : Kim Tae-seong
Casting : Choi Min-sik, Ryu Seung-ryong, Cho Jin-woong, Kim Myung-gon, Jin Goo, Lee Jung-hyun
CRITIQUE
Alors que le Festival du Film Coréen à Paris (FFCP) entame ses derniers jours, nous avons eu la chance de pouvoir voir en exclusivité française le film “Roaring Currents”. La particularité de Roaring Currents ? Être le film ayant fait le plus gros score au box-office coréen avec plus de 17.6 millions d’entrées et plus de 100 millions de dollars récoltés.
Mais comme on dit souvent, ce n’est pas parce que le film fait un grand succès populaire au cinéma que celui-ci s’avère être bien (nous pensons à toi, “Bienvenue chez les Chtis”). Alors est-ce que Roaring Currents est le ”Bienvenue chez les Chtis” de la Corée ou est plus de la trempe de”Titanic” (1er film au box-office français) ?
Roaring Currents possède d’énormes faiblesses avec un récit qui met bien trop longtemps à s’installer, mais le film arrive avec sa deuxième partie à être beaucoup plus dynamique et son action et sa tension vous captivent.
En effet, le film met trop longtemps à s’installer et à préparer la fameuse bataille que l’on attend dès le début. Pour nous, le film était une sorte de “300” coréen et il faut avouer que nous avons été déçus de ce côté là lors de la première heure du film.
La première partie du film permet d’introduire tous les protagonistes présents dans la bataille du côté coréen mais aussi japonais. Le problème étant que malheureusement trop de personnages sont introduits et que l’on se perd un peu dans les rôles de chacun. De plus, certains personnages introduits ne servent strictement à rien et on ne comprend pas leurs rôles dans l’histoire ce qui apporte encore plus de confusion.
Le problème venant peut-être du fait que nous ne connaissons pas particulièrement ce pan de l’histoire sud-coréenne et peut-être que cette première partie sert de rafraîchissement pour les Coréens. Mais pour quelqu’un qui n’est pas familier, on ne comprend rien et on s’ennuie énormément.
Mais heureusement que la deuxième partie commence et là, ça change tout ! Celle-ci est beaucoup plus rythmée et extrêmement bien mise en scène. Le film se révèle certes simple au niveau du scénario, mais la tension dans certaines scènes est très bien gérée et on craint pour ces petits bateaux qui se soulèvent contre l’armée japonaise.
Beaucoup de combats et d’explosions qui sont toujours agréables à regarder et qui vous réveillent après la première partie un peu somnolante. De plus, la prestation de Choi Min-sik en tant qu’Amiral Yi Sun-sin est assez géniale. Celui-ci incarne à la perfection cet amiral prêt à tout pour gagner et qui ne reculera devant aucuns obstacles ni ennemis.
Roaring Currents possède une première partie très ennuyante, mais sa deuxième partie grâce à la bataille redonne goût au film. Alors non, Roaring Currents n’est pas le “Bienvenue Chez les Chtis” coréen en terme de qualité et il faut avouer que si notre plus grand succès ressemblait un peu à Roaring Currents, j’aimerai un peu plus le cinéma français.