Hunger Games : Critique

Par Cinecomca @cinecomca

SYNOPSIS

“Chaque année, dans les ruines de ce qui était autrefois l’Amérique du Nord, le Capitole, l’impitoyable capitale de la nation de Panem, oblige chacun de ses douze districts à envoyer un garçon et une fille – les « Tributs » – concourir aux Hunger Games. A la fois sanction contre la population pour s’être rebellée et stratégie d’intimidation de la part du gouvernement, les Hunger Games sont un événement télévisé national au cours duquel les tributs doivent s’affronter jusqu’à la mort. L’unique survivant est déclaré vainqueur.”
(Source : Allociné)

LE FILM

Réalisateur : Gary Ross
Scénario : Gary Ross, Billy Ray et Suzanne Collins
D’après l’oeuvre de Suzanne Collins
Casting : Jennifer Lawrence, Josh Hutcherson, Liam Hemsworth, Woody Harrelson, Elizabeth Banks, Donald Sutherland, Stanley Tucci…

Sortie française : 21 mars 2012

CRITIQUE

Aujourd’hui, petit retour vers le passé. A l’occasion de la sortie du dernier opus, je vais vous parler de « Hunger Games », premier du nom. Adaptation d’une trilogie littéraire de Suzanne « Phil ? » Collins, qui a peut-être voulu surfer sur la vague « Twilight » en proposant une histoire mielleuse et un propos « sombre » ?  Allez, je dépose mes armes, je mange un petit Kit-Katniss parce que j’ai quand même un peu faim et on est parti !

L’introduction des personnages est assez longue, présentant la vie de ces Districts, mais ça passe plutôt bien et cette partie n’est pas trop ennuyante mis à part cette réalisation fatigante, mais j’y reviendrais plus tard. En même temps, c’est une trilogie (même plutôt une quadrilogie si on compte le dernier opus en deux parties) donc on peut bien prendre le temps de présenter ces personnages.

Jennifer Lawrence qui joue donc le rôle principal de « Katniss » est sans doute le meilleur atout du film et elle est plutôt convaincante. En fait, on dirait que tout le casting tourne autour de cette dernière. Woody Harrelson, Stanley Tucci, Donald Sutherland, qui ne sont quand même pas nés de la dernière pellicule, sont ici réduits à de simples faire-valoir. Mais encore ce n’est pas les pires. Il y’a aussi Lenny Krav… Kravitz ? Lenny Kravitz ? Le chanteur ? Il a vu de la lumière, il est entré ? Enfin bref, son rôle est tellement insignifiant que j’ai pensé qu’il allait finir par sortir sa guitare et pousser la chansonnette. Une reconversion (peut-être puisqu’il a aussi joué dans « Precious » et « Le majordome ») ? Et puis il y a Josh Hutcherson qui n’a sans doute pas le meilleur des rôles pour briller non plus, alors je ne parle même pas de Liam Hemsworth.

Pour ce qui est de la réalisation de Gary Ross, elle a tendance à donner mal au crâne à bouger comme ça dans tous les sens. C’est encore un coup du gang des voleurs de trépieds ça à tous les coups! Elle est dans la même veine qu’une pléiade de réalisateurs qui cachent leurs faiblesses de réalisation d’action dans des mouvements de caméra à outrance et un montage épileptique au possible. Du coup, pendant les scènes de combat surtout, on ne sait plus trop qui est qui à l’écran. « Oh non, pas lui ! Il peux pas mourriiiiiir !!! Ah ben non c’était pas lui, ouf. »

En tout cas, ce qui ressort le plus à l’image c’est le côté très kitch des costumes, d’une barbe étrangement taillée, mais peut-être que dans le futur, c’est à la mode d’être kitch. Non, pas d’être Taylor hein, je vous voir venir. Oui, toi là bas, je te vois aussi!

Ce qui est intéressant par contre, c’est le côté médiatisation où tout est calculé pour plaire aux spectateurs, comme créer une romance entre les participants. Mais là encore, le tout n’est pas très poussé et d’autres l’ont déjà mieux fait avant, mais ça reste dans le ton général du film, qui semble plus destiné à un public « adolescent » ou qui cherche juste à se divertir. Je pourrais aussi parler de ces districts, qui sonnent comme des villages ouvriers, et ces habitants, « jouets » de la société plus aisée et qui voient en ces bons hommes et bonnes femmes un bon divertissement, qui eux voit en ces jeux un bon moyen de jouer les « rebelles de la forêt ».

Au final, même si le temps passe relativement vite, le coté édulcoré, les enjeux peu intéressants desservira le film et le rendra un peu trop lisse comme son scénario qui ne va pas bien loin.

En espérant que la suite relèvera le niveau, je vous laisse là en reprenant mes armes et la route, je vais aller tuer l’autre blond là qui se moque de ma tronche. Je trouve que c’est un peu le Peeta qui se moque de la charité! « Oh pu… oui vas y, pars loin. LOIN! »

TRAILER

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