Le Chant de la Mer : Notre critique

Par Cinecomca @cinecomca

SYNOPSIS

“Ben et Maïna vivent avec leur père tout en haut d’un phare sur une petite île.
Pour les protéger des dangers de la mer, leur grand-mère les emmène vivre à la ville.
Ben découvre alors que sa petite soeur est une selkie, une fée de la mer dont le chant peut délivrer les êtres magiques du sort que leur a jeté la Sorcière aux hiboux.
Au cours d’un fantastique voyage, Ben et Maïna vont devoir affronter peurs et dangers, et combattre la sorcière pour aider les être magiques à retrouver leur pouvoir.”
(Source : Haut et Court)

LE FILM

Réalisation : Tomm Moore
Scénario : Will Collins
Casting : David Rawle, Fionnula Flanagan, Brendan Gleeson

Sortie française : 10 décembre 2014

CRITIQUE

“Le chant de la mer” est le second film de Tom Moore, inspiré de mythes et de légendes du folklore écossais et irlandais. Ce film d’animation ne me tentait vraiment pas au premier abord, mais avec les nombreux compliments qu’il recevait, je me suis dit que je passais peut-être à côté d’un petit bijoux de l’animation. Valait-il donc le coup de le voir ?

J’ai été très agréablement surprise. Alors que le design du film me semblait au début un peu simple, je l’ai finalement beaucoup aprécié. Le design graphique est complètement en adéquation avec l’univers de conte celtique que nous offre “Le chant de la mer”. La première chose qui m’a sautée aux yeux et qui m’a vite plu, c’est l’aspect des roches avec des motifs en spiral qui donne une petite touche en plus, surtout qu’on y prête de plus en plus attention au fur et à mesure que le film avance (mais je n’en dirai pas plus).

Loin des films d’animation des grand studios, “Le chant de la mer” n’en est pas moins un film de qualité, que cela soit pour les enfants ou pour les adultes. Après quelques minutes du film, je n’ai pas tardé à me laisser transporter par les lignes, les couleurs et les mythes et légendes qui entourent Ben.

La petite touche de magie, belle et bien racontée, est ce qui m’a particulièrement plu dans ce film. A aucun moment, cet aspect ne va dans l’exagération. C’est certainement dû à un design et les couleurs apaisantes de l’aquarelle qui éloignent tout aspect clinquant que pourrait avoir les croyances concernant les selkies.

Même si on ressent que Miyazaki a inspiré le réalisateur du “Chant de la mer”, la Sorcière aux hiboux m’a un peu fait penser à Yubaba dans Le voyage de Chihiro et aussi à travers l’histoire dans sa globalité qui peut rappeler “Ponyo sur la falaise”. Malgré cela, on retrouve quand même avant tout une identité propre au film.
J’ai trouvé les personnages du monde des esprits plutôt sympathiques et attachants en général et j’ai particulièrement aimé le Grand Chanaki, qui même avec ses innombrables souvenirs contenus dans ses innombrables cheveux, arrive à oublier ce qui est juste en face de lui.

“Le chant de la mer “est une histoire magique, mais c’est aussi une histoire de famille qui a très probablement touché plus d’un de ses spectateurs et en touchera encore.

BANDE-ANNONCE

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